Au retour, un arrêt à Parrita s’impose pour faire l’épicerie et ouste à la maison pour s’installer un peu. On est arrivé tout juste à temps pour assister à notre premier coucher de soleil sur la mer, à 17h30. C’est assez grandiose. Les teintes de rose se mélangent aux orangers et aux nuages bleus et blancs : re-wow! Même s’il a fallu extirper, de force, les enfants de la piscine pour faire quelques pas vers la mer, ce sera clairement un rendez-vous quotidien et qui sait, peut-être notre moyen d’apprécier la vie ici.
dimanche 22 mars 2009
Parrita – Playa Bandera
Jour 62 – 16 Mars
Premier réveil sur le bord (150 mètres) de l’océan Pacifique. C’est d’abord le bruit des vagues qui déferlent sourdement sur la plage qu’on remarque, puis, en levant la tête, tout est magnifique; la mer, les vagues qui font des moutons, le ciel bleu, le soleil brulant et les palmiers gigantesques. La maison est de construction récente. Simple mais belle, avec une grande cuisine (mal garnie et mal outillée, mais bon…) qui occupe la moitié de la maison et au centre de laquelle trône un ilot immense. Le reste du rez-de-chaussée est constitué de la chambre des maîtres avec sa propre salle de bain, un salon du côté de la mer, une autre salle de bain et un grand cagibi avec lave-linge et évier. L’escalier, les poutres et les lits sont d’un bois splendide. Le plafond de la cuisine est en cathédrale et l’autre moitié du deuxième étage est en mezzanine. On y trouve une chambre, un boudoir qui donne sur un balcon aussi côté mer et une autre salle de bain. Chacune des trois salles de bain a une douche plein pied de la grandeur de la nôtre à Montréal : soit les proprios sont des adeptes des douches en groupe ou ils sont juste très gros et très propres… La maison est ceinturée d’un pavé uni assez joli avec un mobilier extérieur permanent et un aménagement relativement soigné. Une petite piscine (un bassin d’eau de 2 pieds de profondeur)
jouxte la maison du côté ouest et termine l’aménagement. Puis, à l’arrière, seulement quelques palmiers épars nous séparent de la mer. Les lieux sont beaux, récents et visiblement construits pour accueillir des vacanciers. Il serait facile pour quiconque d’y voir un paradis, un endroit rêvé et tant espéré pour décompresser du stress de la vie occidentale. Malheureusement, pour nous, ce n’est pas ça : nos bagages sont étalés par terre et couvrent la moitié de la superficie de plancher du rez-de-chaussée, on a le strict minimum pour déjeuner (pas de lait), on cherche tout dans la cuisine et on est tous un peu beurrés de la route d’hier. Nous ne prenons toutefois pas le temps de nous épancher sur notre sort. On se résonne en se disant que nous sommes des privilégiés et que ce n’est quand même pas à chier de déjeuner en écoutant le Pacifique. On se dit qu’on prendra le temps d’arriver, plus tard aujourd’hui, mais pour l’instant, on se dépêche pour profiter de la voiture question d’aller faire des courses et garnir le garde-manger, le frigo et le congèlo. Il nous faut aussi un parc pour Romane qui a quand même bien fait ça pour sa première nuit sur un matelas gonflable. On voulait acheter le parc à Limon, mais à part le mettre sur le toit de la voiture, on ne voit pas comment on l’aurait amené. On doit également trouver une zappateria puisque Jules a oublié ses gougounes sur la plage à Manzanillo. Un acte manqué à 6 ans? C’est évident qu’on se retient d’aller voir nous-mêmes, à Manzanillo, si elles sont encore là, mais on ne fera pas d’enfantillages et on lui en achètera d’autres ici. On se rend donc à Parrita qui est constitué, comme toutes les villes qu’on retrouve le long des routes (la 132 en Gaspésie, par exemple),
d’un amas de magasins et de commerces agglutinés sur un kilomètre. Arrivé au bout, on a décidé de continuer un peu pour voir s’il n’y avait pas autre chose plus loin. On a finalement roulé jusqu’à Quepos, 20 kilomètres plus loin, avec nos nabots assis en arrière. C’est un euphémisme de dire qu’ils n’avaient rien à glander de magasiner et de courir les guichets automatiques. Comme nous, ils sont fatigués et aimerait se la couler douce ailleurs qu’empilés sur le siège arrière d’un suppositoire d’autobus. Pour ajouter à ce qui se dessine comme un psychodrame pour nous, les guichets automatiques de Quepos n’ont rien à cirer de notre humble carte Desjardins et on a plus d’argent comptant ce qui amène Marie-Claude à se permettre un début d’angoisse sur l’argent. On n’a aucune idée de comment dire parc pour coucher un enfant en espagnol. Il doit faire 40 degrés au soleil à 10h30. Nos répliques sont sèches, incisives,
la pression monte trop vite et on sent qu’on est au bord de l’éclatement. Que de beaux moments sur la côte pacifique… Pura viquoi déjà? Heureusement, on s’est fié au Lonely Planet pour se trouver une marisquieria un peu en dehors de l’ambiance frénétique de Quepos. Wow! le calme de la campagne et un resto vide. On s’est installé sur une grande terrasse surélevée sur laquelle soufflait une brise délicieuse et on a laissé nos poules pas de tête se dégourdir les ergots. Les proprios étaient super sympathiques, l’Imperial, le ceviche, le poisson et les fruits de mer ont fait office de baume sur nos âmes meurtries. L’oasis tant espéré dans notre journée chaotique; mai
s est-ce que ce sera assez pour nous réconcilier et apprivoiser la Côte Pacifique? On verra.
Au retour, un arrêt à Parrita s’impose pour faire l’épicerie et ouste à la maison pour s’installer un peu. On est arrivé tout juste à temps pour assister à notre premier coucher de soleil sur la mer, à 17h30. C’est assez grandiose. Les teintes de rose se mélangent aux orangers et aux nuages bleus et blancs : re-wow! Même s’il a fallu extirper, de force, les enfants de la piscine pour faire quelques pas vers la mer, ce sera clairement un rendez-vous quotidien et qui sait, peut-être notre moyen d’apprécier la vie ici.
Après un souper bâclé dans un manque total d’inspiration, et comme pour aider à tourner la page, les trois plus vieux cocos ont eu droit à une coupe de cheveux. Chaleur oblige, on coupe et on coupe court! Quand Jules est sorti de la salle de bain, Charles et lui se sont regardé en disant : « mais c’est du n’importe quoi ça! ». Une fois les enfants couchés, quand on s’est attardé à comment on se sentait et à analyser notre journée folle, on a réalisé que la chaleur serait un défi pour notre séjour ici. Il fait très chaud et le soleil tape très fort! On ne peut pas compter sur la pluie parce qu’il a plu une fois, une heure, depuis le mois de décembre…
On espère que la nuit nous apportera un nouveau souffle et une raison d’aimer nos nouvelles installations parce que pour l’instant, on ne peut pas vraiment dire qu’on est heureux.
Au retour, un arrêt à Parrita s’impose pour faire l’épicerie et ouste à la maison pour s’installer un peu. On est arrivé tout juste à temps pour assister à notre premier coucher de soleil sur la mer, à 17h30. C’est assez grandiose. Les teintes de rose se mélangent aux orangers et aux nuages bleus et blancs : re-wow! Même s’il a fallu extirper, de force, les enfants de la piscine pour faire quelques pas vers la mer, ce sera clairement un rendez-vous quotidien et qui sait, peut-être notre moyen d’apprécier la vie ici.
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Lâchez pas la patate ! Nous non plus on était pas heureux lors de notre première semaine à Cahuita...! Du repos et la beauté des lieux devraient arranger ça assez rapidement. Je ne m'inquiète pas trop pour vous, vous êtes doués pour le bonheur. N'oubliez pas la crème solaire et ça va bien aller !
RépondreSupprimerMarie et la familia xx