vendredi 27 mars 2009

Tout simplement...

Jour 71 – 25 Mars


Les enfants se sont réveillés très tôt, mais comme ils en ont pris l’habitude, ils jouent plus ou moins tranquillement jusqu’à une heure raisonnable; autour de sept heure. En se levant, on a tout de suite remarqué que la journée en serait une chaude. Déjà vers neuf heures, c’était lourd et les ventilateurs commençaient à ne plus suffire à la tâche. Alors on s’est fait une petite vie tranquille, avec de très courtes périodes d’exposition au soleil et beaucoup de périodes de pas grand-chose. Nous avions prévu retourner dîner au restaurant au bout de la plage, et on a failli changer nos plans parce que la marche d’un kilomètre pour s’y rendre semblait presqu’insurmontable. C’aurait été une erreur. Nous avons découvert qu’en journée de très grande chaleur, la meilleure place où être pour se rafraîchir est sur le bord de la mer, dans l’eau ou sur la partie de la plage mouillée par les vagues… Ça peut sembler étonnant, mais il y fait un vent doux et vivifiant qui fait bien vite oublier la chaleur suffocante, sans oublier le sable frais. Les cent mètres qui nous séparent de ces lieux divins sont, eux, un obstacle étouffant. Le moment au cours duquel on quitte la dernière rangée de palmier pour arriver dans le sable brulant est un peu paniquant. Mais aussitôt arrivé près de l’eau, les choses se replacent agréablement.

C’est donc en empruntant ce sentier improvisé que nous nous sommes rendus au restaurant. On y a revu la propriétaire ventripotente et sa fille, que certains d’entre nous avaient pris pour la putain du coin. On s’excuse. Ses blessures semblaient aller mieux, et on en a déduit que les chemins de trous et de graviers devaient être la vraie raison de ses bobos. Toujours est-il que nous avons bien mangé, mieux que la dernière fois, probablement parce que la cuisinière avait changé. Et comme le gars du Karaoké avait plié bagage, nous avons pu manger en toute quiétude et nous parler sans crier. Quiétude. C’est jolie comme mot quand même pour une famille de six qui mange au resto !!! On en a profité pour faire une mini-épicerie parce que nos réserves baissent.

On s’est refait le sentier du retour en rencontrant des poissons morts mais surtout beaucoup de coquillages. Ces coquillages sont d’une grande beauté; certains sont d’un blanc immaculé, d’autres roses et certains sont mêmes d’un mauve fuchsia étonnant. Les formes sont tout aussi variées et c’est vraiment un plaisir de se promener les yeux au sol à la recherche de jolis morceaux.

Pendant la sieste des enfants, on a profité de la brise de la mer et de la musique des vagues pour lire et s’évader dans notre hamac. On a compris que nous avions retrouvés la paix intérieure et que cette journée, toute simple, confirmait que nous étions en train de passer d’autres moments magiques. Différents de ceux que nous avons connus jusqu’à maintenant, mais pour peu qu’on s’efforce de le voir, tout aussi merveilleux. Le souper s’est même terminer par une imitation hilarante d’Anne-Marie Losique. Une prestation grandiose de Charles et Marine, qui nous a donné des crampes! On peut même vous laisser sur un joli Pura vida retrouvé et libérateur!

2 commentaires:

  1. Yééééééééé!

    Ici on a eu une belle journée de printemps avec 12 degrés à l'ombre et presque 18 au soleil! Les voisins sont sortis en même temps que les crocus et on en a profité pour amorcer le ménage du printemps! Il était temps pcq ça sentait les vielles chaussettes par ici!
    bonne pura vida!

    Anaïs
    xx

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  2. Tellement cutes, Jules et Marine dans le hamac....!

    marie-christine
    xx

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