Jour 44 et 45 – 26 et 27 février
Comme le soleil semble être parti se balader avec nos singes et notre paresseux, le ciel nuageux nous permet de nous adonner à un nouveau hobby : l’observation des oiseaux. Nous avons eu bien du plaisir à identifier les deux qui se sont écrasés sur notre balcon au cours des derniers jours. Armés de nos trois livres d’ornithologie local, que les enfants consentent à nous prêter le temps d’une recherche, nous avons débuté l’identification de ceux que nous avions déjà pris en photo.
On l’avoue, on est complètement nul pour les nommer en vol. À part les colibris qui volent fébrilement comme la fée clochette, les autres sont trop vite pour nous. Même en comparant nos photos avec ceux des livres, on y met du temps. On se surprend toutefois à y prendre goût. Ce qu’on croyait être des toucans sont en fait des Montezuma’s Oropendola; ça sonne un peu comme Ponderoza (l'ancien restaurant) mais en vol, ils n’ont pas de fausse roue de carrosse. Quelle honte de nous être fait passer un sapin, je devrais plutôt dire un Prioria Copaifera cativo
(c’est quand même la jungle ici), par des Oropendolas alors que nous étions convaincu de voir valser des toucans. C’est vrai qu’à les écouter, on aurait du deviner, faut pas juste se fier à la magnifique queue jaune ! Ce n’est pas de tout repos comme hobby cependant. Les oiseaux ne semblent pas avoir été mis au courant du mode pura vida. Juste le temps de penser à sauter sur mon appareil photo et ils sont déjà disparus de notre champ de vision. On est loin des primates et encore plus de notre paresseux. Lui, on peut prendre une photo à midi et
une autre à 16h sans voir la différence. On pourrait même pas jouer à trouver les 8 erreurs.
Le préféré de Marie-Claude reste pour l'instant un inconnu. Son chant, tel une ode langoureuse à sa belle est très envoutant. On ne l'a pourtant jamais vu. (en tout cas nous n’avons pas associé le cri à l’oiseau !)Peut-être sommes-nous trop hypnotisés par le cri de sa douleur amoureuse pour le localiser. Vers 17h45 au coucher du soleil, on peut entendre les enfants dire: «maman, ton oiseau...»
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