lundi 9 mars 2009

Nous aurons une voiture!

Jour 52 – 6 Mars



Une des choses vraiment différentes dans notre vie depuis qu’on est arrivé au Costa Rica est l’absence d’un moyen de transport motorisé à notre disponibilité 24 heures par jour. Nous ne le regrettons absolument pas, mais ça fait quand même drôle de penser que nous n’avons pas conduit, ni un ni l’autre, depuis 52 jours; on ne croit pas que cela nous soit déjà arrivé. Ne vous méprenez pas, on se débrouille à merveille avec nos amis taxis et notre vélo-turquoise-délavé-avec-pas-de-vitesse-et-qui-brake-par-en-arrière, mais comme on n’ira pas sur la côte pacifique en marchant et que le taxi pour se rendre là coute 350 U$, on s’est dit qu’on louerait une voiture.
Charles a donc participé à l’organisation du voyage pour la première fois : les chars, c’t’une affaire de gars. Mon nouveau buddy, Alberto, de vacationcity.com à San Jose m’a arrangé ça. Après 2 heures de téléphones et d’e-mails incessants, nous aurons notre super bolide livré chez nous le 12 mars et comme on a un super car port, on va pouvoir faire encore plus banlieusards avec notre SUV et notre piscine : Allô Terrebonne! La semaine de location devrait nous coûter le prix du taxi et on va en profiter pour faire des excursions, aux alentours, que nous espérions faire. Bref, petite excitation masculine à l’idée de profiter d’un bon moteur à explosion contenu dans une carcasse de tôle. Même la Mika Hakkinen féminine de la maison trépigne à l’idée de mettre son pied sur l’accélérateur.
Pendant ce temps, Dian Fossey en bikini sur notre balcon a pu s’adonner à une séance d’observation up, close and personal. Deux singes hurleurs étaient en pleine collation et jouait à monte\descend dans l’arbre le plus proche de la maison, à environ 40 pieds de notre balcon. Inutile de vous décrire la longue série d’onomatopées émis par la naturaliste et l’émerveillement intense qui s’ensuivait. Une heure de : « Viens voir, il se tient par la queue (ben oui elle est préhensile…); Ooooooooh! il va tomber (sans blagues, y va tomber?); Regarde, il vient d’échapper sa feuille (non mais, l’arbre en est plein); Ah! lui ça doit être le mâle, c’est lui qui hurle et c’est le plus gros (regarde lui le paquet et c’est sûr que c’est lui le mâle…); et ainsi de suite pendant une heure. N’empêche que voilà un autre raison pour laquelle notre dernière semaine à Cahuita devrait être plutôt nostalgique. Déjà, demain ce sera le dernier soccer et l’achat de notre dernière caisse d’imperial… Au moins, on va pouvoir brûler du pétrole, nous-même, bientôt!

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