dimanche 8 mars 2009

Réveil brutal

Jour 50 – 4 Mars

Oui, la vie est bonne et douce au Costa Rica. Le seul vrai problème qui persiste dans notre vie réside dans l’heure de réveil des enfants. Nous qui avions toujours été habitués aux grasses matinées (à la maison, personne ne se lèvent avant 7h), ici, les pires matins, ils s’activent au moment où, dans la jungle, la nuit rencontre le jour, c'est-à-dire tout juste avant 5h30! Ce moment où l’apogée sonore, comme la coda en musique, marque la fin de quelque chose d'important. Les hurleurs ouvrent le bal, mais les oiseaux, les hiboux, les grenouilles, les criquets, et même la mer semblent se chicaner pour obtenir la meilleure place au soleil. Tout ce tintamarre dure entre 10 et 15 minutes, mais c’est suffisant pour réveiller la maisonnée. Sinon, comme ce matin, ils se mettent en mode « Grande activité » vers 6h15. On essaie toujours de les recoucher mais le succès est rare dans cette périlleuse tâche. Ce matin, par exemple, à 6h30 les « brosse à caca pourrie » suivis d’éclats de rires incontrôlables fusaient de toute part. Une fois les choses rentrées dans l’ordre, c’est Roman, le jardinier, qui nous rincer les oreilles avec son taille-bordure bionique… à 6h45! Nul besoin de vous décrire en détail le chapelet d’injures récité par Charles! Évidemment, à 9 heures sa journée d’ouvrage était finie et à part l’odeur d’essence qui flottait dans l’air et les millions de brins d’herbe qui eux flottaient dans la piscine, on ne pouvait deviner que quiconque avait travaillé ici! On doit cependant dire que passé 7h, les enfants peuvent se lever et, moment de grâce, ils jouent ensemble pendant que nous faisons un redodo jusqu’à 8h (parfois 8h30). C’est le moment idéal pour la Biloutte de se grignoter un gecko du jour et pour les autres de plier les vêtements dans le panier que nous oublions volontairement sur la table! Une fois ce grand émoi passé dans nos vies, comme il faisait soleil pour la première fois depuis trois jours, on est allé à la plage avec nos amis québécois. Il s’est évidemment mis à pleuvoir peu après notre arrivée. Peu importe, nous avons quand même maximisé notre sortie et avons bravement marché dans la jungle sous une fine pluie. Quand on aime la pluie, ce n’est pas si pire, mais quand nos goûts sont plus secs, on peut trouver le temps long! Disons qu’en arrivant chez Boca Chica, à la sortie du parc, le bouillon de poulet, s’il avait été au menu, aurait été plus populaire que la Imperial qui, n’empêche, était excellente, on vous l’assure. On s’est donc entassés sous une hutte et avons décantés cette sortie un peu ratée. Malheureusement pour notre amie Marie, elle s’est trouvée mal et n’a pu apprécier la suite du repas. En plus, vraiment pas chanceux qu’ils sont, nos amis n’ont pas réussi à voir de singes ou de paresseux dans le parc. Ironie du sort, en quittant la place pour rentrer chez nous, nous sommes passés à côté de deux arbres dans lequel on a pu observer une dizaine de singes hurleurs qui semblaient pester contre la pluie en s’activant sur leurs branches respectives. Quand on est nés sous une bonne étoile…

1 commentaire:

  1. Tiens ça m'inspire votre histoire de linge plié...j'en connais une qui va avoir une nouvelle activité amusante!

    En passant le prolongement de votre séjour est une sage décision, j'aurais fait pareil!

    Bonne journée la famille!

    Anaïs
    xx

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