lundi 9 mars 2009
La fin de bien des choses
Jour 53 – 7 Mars
C’était le dernier jour du camp d’entrainement de l’international Julot patate. Le principal intéressé était bien déçu parce que le taxi est arrivé à l’heure des caraïbes (40 minutes plus tard) et la pratique a pris fin 15 minutes après notre arrivée à cause du torrent qui se déversait sur nos têtes. Il pleuvait tellement que nous avons même songé à rentrer à la maison et écourter notre rituel social du samedi. Mais comme nous avions un dernier rendez-vous avec nos amis de Québec qui rentre lundi, Marie-Claude a exigé : « du soleil dans les 20 prochaines minutes. » Tout comme Charles dans la vie de tout les jours, Dame Nature a écouté et le soleil nous est revenu avec en prime une humidité à trancher au c
outeau. Nous nous sommes fait sécher en marchant tranquillement dans les rues et nous avons pu nous rendre à notre rendez-vous au Sobre las Olas. Les enfants étaient bien contents de jouer avec Delphine et de voir les jumeaux (Romain et Gaël) une dernière fois. Ces jours-ci, le jeu préféré de Jules et Marine est le Romain-Gaël : Ils se prennent pour et s’appellent papa et maman et ils allaitent, couchent, promènent, changent les couches de leur Romain et Gaël respectifs. La rencontre des vrais spé
cimens ne fut pas sans leur faire plaisir. Delphine, quant à elle, s’est inscrite aux records Guiness dans la section Phrase répétée jusqu’à plus soif avec « Sont où les amis? » On eu bien du plaisir et avons encore une fois très bien mangé. Comme Marie (la maman de Québec) semble avoir survécu à sa foudroyante gastro, nous avons finalisé notre échange de bons procédés et Marie-Claude est allée garder leurs trois enfants pour qu’ils puissent aller manger au resto entre adultes! Ce fut une soirée bien tranquille, les enfants dormaient comme des Loires et j’en ai profité pour lire et écouter la Marche de l’empereur. Il pleuvait des cordes et je n’entendais pas très bien le son de la télé, mais
juste à regarder la banquise, les vents qui déferlaient et la poudrerie, je prenais conscience de la chance d’être ici plutôt que là-bas… Je suis repartie avec un sac plein de provisions dont nos amis se débarrassaient avant leur départ. Merci Martine pour le moulin à sel : c’était une des seules choses qui manquait à mon bonheur gastronomique. Ici le sel est en poudre : il s’agglomère et ne sale pas. On est géographiquement plus proche de la coke que du sel de Guérande!
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Je suis toujours en vie mais pas forte forte. Vous irez lire notre récit de retour sur notre blog dans quelques jours (le temps que je reprenne des forces...) Disons seulement que le voyage en taxi s'est super bien passé mais que le voyage en avion fût un véritable désastre ! Trois enfants qui font des crises horribles à tour de rôle et une maman qui se fait trimballer en chaise roulante dans les aéroports, ça fait toute une prossession ! Delphine a toujours le piton collé sur le où les amis ?! Alors on regarde vos photos et on lui explique que vous êtes des privilégiés et que nous sommes de retour à la ...(j'avais dire la vraie vie mais non, ce n'est pas ça la vraie vie, c'est la Pura Vida la vraie vie !) Je reviendrai lire plus tard vos billets parce que mademoiselle est trop pressée...
RépondreSupprimerLa pluie de Québec est plus froide et moins agréable que celle de Cahuita ! J'espère quand même pour vous que le soleil est revenu ! à bientôt ! Marie xx