Justement, ce même Sergio est passé nous voir, faire un brin de jasette, voir si tout allait bien, nous donner quelques conseils pour le séjour (comme faire attention aux raies de sable dans la mer) et prendre un café. Comme le filtreur de la piscine ne fonctionnait plus, il l’a fait réparer et est revenu plus tard nous le réinstaller. Il n’y a pas à dire, ce Colombien ex-immigrant américain est vraiment très gentil. On pourrait même affirmer qu’il est le principal atout de la maison…
mardi 24 mars 2009
La rencontre de Xinia
Jour 65 – 19 Mars
Ce n’est que ce matin que nous avons aperçu le bouquet que Sergio et Maria, les responsables de la maison, nous avaient laissé en guise de bienvenue. Nous ajouterons seulement que c’est bien gentil, mais on est loin des héliconias majestueux…
Justement, ce même Sergio est passé nous voir, faire un brin de jasette, voir si tout allait bien, nous donner quelques conseils pour le séjour (comme faire attention aux raies de sable dans la mer) et prendre un café. Comme le filtreur de la piscine ne fonctionnait plus, il l’a fait réparer et est revenu plus tard nous le réinstaller. Il n’y a pas à dire, ce Colombien ex-immigrant américain est vraiment très gentil. On pourrait même affirmer qu’il est le principal atout de la maison…
Aujourd’hui nous avons rencontré notre voisine de gauche, Xinia, une costaricienne de la ville! Elle vit depuis février dans la modeste maison qui jouxte la nôtre. La cuisine en ciment et terre battue contraste royalement avec notre luxueuse demeure que nous avons tant de difficulté à aimer. C’est difficile de dire si sa maison est en rénovation ou si le projet s’est arrêté en cour de route! Toujours est-il que Xinia nous est apparu telle une fée dans un conte. Elle est douce, discrète (même si on entend de notre cuisine quand elle coupe des carottes dans la sienne…), affable et les enfants l’on tout de suite adoptée. Elle nous a fait visiter son jardin, son promontoire près de l
a mer et une partie de sa maison. Elle nous a offert du melon, de la canne à sucre, donné des biscuits aux enfants et quand elle a su que Marine et Colin adoraient la pipa, elle a demandé à son cousin qui travaillait dans la maison de venir en cueillir pour nous. Il est monté dans l’arbre plus vite que tarzan ne l’aurait fait et à grand coup de machette il a fait tomber des grappes et des grappes de pipas, entre 30 et 40, en tout. Quelques unes sont tombées sur le toit de tôle qui sert d’appentis à la cuisine de Xinia et il s’en est fallu de peu qu’elle perde sa cuisine… pour nous faire plaisir. Marine était tellement contente qu’elle l’a invitée à diner, invitation que Xinia a bien sûr acceptée. C’est plutôt difficile de communiquer parce que notre espagnol est restreint, mais elle fait de grands et appréciés efforts pour parler lentement et redire les choses avec d’autres
mots. Nous on s’est greffé le dictionnaire au bout de la main. En discutant avec elle des façons d’éduquer les enfants, on se rend compte, encore une fois, que bien des choses sont universelles. Comme les sourires sincères échangés qui n’ont ni culture, ni langue. Un point de plus pour le Pacifique ! Comme on a passé la journée à la maison on s’est rendu compte qu’il n’y a aucune chaise confortable et qu’on mangera désormais au comptoir puisque la table de cuisine est en fait une table de patio chambranlante en résine qui fait 35’’ de diamètre. À six, les assiettes ne rentrent même pas.
Justement, ce même Sergio est passé nous voir, faire un brin de jasette, voir si tout allait bien, nous donner quelques conseils pour le séjour (comme faire attention aux raies de sable dans la mer) et prendre un café. Comme le filtreur de la piscine ne fonctionnait plus, il l’a fait réparer et est revenu plus tard nous le réinstaller. Il n’y a pas à dire, ce Colombien ex-immigrant américain est vraiment très gentil. On pourrait même affirmer qu’il est le principal atout de la maison…
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