jeudi 26 mars 2009

Be ware or falling coconuts !

Jour 69 – 23 Mars

En se levant, Marie-Claude a envoyé un message à Ruth pour voir si la maison était libre pour notre dernier mois au Costa Rica. Comme par hasard, quelques minutes plus tard, la propriétaire de la maison qu’on pensait louer au Nicaragua nous a écris pour savoir pourquoi elle n’avait pas encore reçu de nos nouvelles et nous rappeler gentiment qu’on n’était pas les seuls à être intéressés par sa maison. Il n’en fallut pas plus pour déclencher des vagues de remords à son égard, elle qui eu l’extrême amabilité de nous faire un prix exceptionnel pour sa maison tout aussi exceptionnel, et nous faire sentir comme des aguicheuses.
Marie-Claude a finalement rejoint Ruth par téléphone et nous pourrons aller finir notre séjour au même endroit où nous l’avons commencé. C’est drôle parce que cette décision coulait tellement de source, que depuis que nous l’avons prise, nous ne sommes pas soulagés, mais seulement revenus à notre état normal. À se fier à notre réaction des derniers jours, je ne sais pas quelle sera notre état d’esprit ni de quoi auront l’air nos faces en revenant au Québec, mais au moins on peut prétendre prendre les moyens pour finir le tout en beauté.
Avis aux intéressés donc, si vous voulez découvrir le Talamanca, bienvenue chez nous, 200 mètres au nord de l’entrée sud du parc national, réservez tôt, Imperial et bonheur inclus.
Sur la scène locale, puisqu’il le faut bien, dans le message d’information que la propriétaire nous avait envoyé avant qu’on arrive il y avait la phrase : « be ware or falling coconuts. » Ça nous avait fait bien rire. Rendu ici, on comprend mieux. Les palmiers qui ceinturent la maison sont très hauts. Hauts comme sur les images de jeux de cartes. Ils produisent une si grande quantité de pipas, ou noix de coco, que même Marine aurait de la difficulté à toutes les boire. Quand ces noix, et occasionnellement les branches qui poussent autour, se détachent, elles tombent de haut et le bruit est toujours surprenant. Les branches ne sont pas trop inquiétantes, mais recevoir une noix sur la tête (ou ailleurs) est devenu une préoccupation constante. On ne vous fera pas croire à la psychose, mais après avoir survécu aux scorpions et aux serpents, on se dit que ce serait bien dommage de perdre un membre de la famille sous le tir d’un cocotier… On a pas du mener une assez bonne vie aujourd’hui, parce qu’on n’a pas eu de coucher de soleil.

1 commentaire:

  1. Pour ajouter à votre stress :), quand j'ai voyagé en Thailande, je me suis fait dire que là bas il y a 8 mortalités par année liées à des attaques de noix de coco.
    C'est dûr la vie de plage!
    Alors quelle date retournez-vous à Cahuita, on a hâte de retrouver le paresseux!

    anaïs

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