mardi 10 février 2009

Les gougounes


Jour 26 – 8 février


Comme nous avions fini notre bière, on a appelé René, le taxi qui nous avait amené de San Jose, pour aller à Cahuita. René est une armoire à glace noire, souriante et sympatique comme mille; on s’est donc marré tout le long du trajet. Puis, on est allé à la banque et magasiné des gougounes pour Charles qui a cassé une des siennes en glissant dans la bouette causée par la pluie de derniers jours. Pas facile les petites boutiques de souvenirs avec trois enfants en feu! Surtout que le cheap à Saint-Jean ne voulait pas payer 10$ pour une paire de gougounes achetée en état de grande nécessité. Ça a fini par une paire mi-rasta mi-gay pride achetée 2 piasses chez le chinois, la moitié féminine du couple désapprouvant totalement le choix desdits objets…

Puis là, on s’est fait prendre par la pluie! Tient, du nouveau pour nous changer de la routine des derniers jours! Nous étions prêts à nous payer une bonne bouffe dans un des restaurants réputés de Cahuita, avant de nous rendre compte qu’il était fermé le dimanche! On s’est donc rabattu sur un petit restaurant honnête, dans lequel les enfants ont su habilement racheter leur terrible performance de notre dernière sortie en pareil endroit. Comme récompense, nous sommes donc allés à la plage dans le parc.

Tout d’abord, en arrivant, on a pu constater l’apparition de plusieurs sacs de sable placés là pour arrêter l’érosion causée par le déluge. On a aussi regardé un grand nombre de surfers, qui jouaient dans des vagues qui leur servait de terrain de jeux. Puis, en arrivant à notre lieux de baignade, on a constaté que la mer était aussi choquée que le ciel avait eu de la peine ces derniers jours! Sont probablement un couple ces deux là! Avec les pluies de novembre dernier et celle de la semaine passée, la mer a presque totalement grugé les bords de plage. On s’est donc baigné très très proche du rivage en évitant les roches et les arbres qui nous arrivaient dans les mollets. Quand nos maillots ont été remplis, littéralement, du sable charrié par la mer, il s’est remis à pleuvoir. Puis quand Romane, seule dans sa poussette, en a eu assez de se faire mouiller dessus aux abords de la jungle, elle a sonné le glas de notre récréation marine.

Après s’être changés et rincés, parce qu’on vous laisse imaginer tous les petits recoins et les petites cavités remplis de sable, on a fait des courses et on est rentré avec notre chauffeur pura vida, en rigolant de tout et de rien. Avec nos deux belles caisses neuves d’Imperial, on vous laisse deviner à quoi nous avons employé notre magnifique soirée pluvieuse.

2 commentaires:

  1. Salut les bronzés Imperial!

    Tiens ... un PERRO! Première apparition d'un chien dans votre carnet! Qui est-ce? Un ami des alentours? Un visiteur inhabituel?

    Bravo pour votre courage : on voit bien que vous ne reculez devant rien pour aller chercher en ville les denrées de première nécessité! On vous admire!

    Portez-vous bien et continuez de filer la PURA VIDA!
    bisous du Buron

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  2. Ce sont nos trois gardiens, les chiens des proprios : Baghera (sur la photo), Gipsy (une grosse labrador cassonnade foncé) et Foxy (gros genre malamut-samoyede blanc). Ils sont gentils et font du bon travail, quoique Bagheera soit un peu jappeuse. D'ailleurs, ce soir, elle s'est fait arroser par une moufette. Bravo! On commence à être habitués, elle nous fait ça au 4-5 jours.

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