dimanche 1 février 2009

Moderne, Noref, où êtes-vous ?!!!


Jour 17 – 30 janvier


Finalement, nos coups de soleil ne nous ont pas trop endommagés. On s’en ressent, mais on est quand même capable de se bouger. Les enfants ont aussi visiblement pris beaucoup de soleil, mais la crème Ombrelle SPF 45 a bien fait son travail et les a protéger davantage que notre insouciance d’adulte. Nous avons donc décidé de se payer une petite journée tranquille sans trop d’exposition au soleil. Marie-Claude a quand même bravé le chaud soleil du matin pour aller à Cahuita nous chercher du poisson frais.

Votre mission, si vous l’acceptez : acheter du poisson et du lait frais.

Ouf, notre système est vraiment en manque de produit de la mer. Et comme une aguicheuse, la mer est là, juste à côté de nous. Je pars donc avec mon beau vélo pour reprendre la conversation avec les poules et les vaches qui se dorent la couenne sur le bord de la route. Ruth nous avait indiqué où les pêcheurs arrivent. Il faut être là entre 9h30 et 11h. Heure locale et culturelle : Pura vida ! Comme je ne suis pas très patiente, je vais demander à la dame au restaurant adjacent si je suis au bon endroit et à quelle heure les pêcheurs devraient se pointer le bout de la barque. Mas tardes… a la once. Bien, bien, j’ai le temps d’aller prendre un café et une crêpe aux bananes chez Brigitte. On répète : déjeuner, prendre un café et épier les geckos sans enfants. PURA VIDA ! Bon c’est bien beau tout ça, mais faut quand même que je nourrisse ma famille ! Je passe donc vers 10 h au quai. Pas l’ombre d’un chalutier à l’horizon. Tour de vélo dans le village et petits achats anodins. Je peux quand même pas acheter le lait tout de suite, il va cailler avant que je ne mettre la main sur un poisson. 10 h30, je m’installe sur le quai. J’ai oublié mon livre et mes cartes postales. Rien à faire. J’ai vraiment perdu tout mes référents en matière de solitude ! Bon, ben je vais regarder la mer. Vers 11 h 10 (je leur ai quand même donné une chance…), je retourne au resto et miss Edith, d’un calme déconcertant, me dit tout bonnement : « mais non, la mer est bien trop agitée aujourd’hui, les pêcheurs ne sont pas sortis. » Bravo. Bravo. J’hésite entre deux mots : aveugle ou néophyte de la mer… Ben y a personne qui aurait pu me le dire avant la once y dies… J’arrive à l’épicerie pour acheter le lait frais. No leche ? Si, si, mas tardes. Merci, j’ai déjà donné pour le mas tardes aujourd’hui. J’ai donc repris la route. Bredouille, mais un brin plus calme ! C’est ça la mer, ça calme!

Pendant ce temps, Charles a mis au point ses aptitudes de maître piscinier, bien à l’abri sous un chapeau et beaucoup de crème solaire. Puis, notre petit train train a repris toute sa place, et on s’est laissé bercer dans une routine tranquille, englobante et relaxante : Pura Vida.

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