Jour 35 – 17 février
Que de petits bonheurs sans cesse renouvelés. Outre le bonheur d’ouvrir les volets de bois le matin, il y a celui d’aller au lit le soir. Au milieu de notre chambre, trône, comme un ilot central, un immense lit en bois massif dont l’essence est aussi belle que le nom qui m’échappe. Un baldaquin recouvre le meuble d’un ciel de lit en lin d’un blanc écru qui permet de voir sans être vu. Plusieurs lodges chics du Costa Rica proposent des huttes luxueuses, entièrement ouvertes sur la Jungle avec ces dais de lit d'où tombent des rideaux qui servent d’unique coupure avec l’extérieur. Quelle plaisir d’y entrer. Comme si on pénétrait dans un lieu sacré, dans un divin palais. Mais n’entre pas qui veut. I
l y a une côté intimiste, réservé, suave et sensuel même. On peut presque oublier, le temps d’un moment, que les enfants dorment ailleurs dans la maison! On dirait même qu’à l’intérieur on se sent en sécurité. Je me demande si porter la burquat procure la même sensation ?
Pour ceux et celles qui s’inquiéteraient de notre scorpion, il est toujours dans son bocal. Il nous arrive de penser que c’est une bien cruelle agonie pour un simple croque-en-jambe. (Surtout que le Tupperware serait bien plus utile dans la cuisine pour ranger le sac de sucre, qui lui, sert actuellement de logement à prix modique pour les fourmis). Nous allons probablement opter pour la suggestion d’Anaïs: le mettre au congélateur (le scorpion évidemment – quoi qu’on pourrait mettre le sucre aussi et ça règlerait le problème). En fait, qu’est-ce qui est plus cruel pour une bestiole tropicale; finir ses jours en se les gelant au congèle ou mourir d’inanition? On pourrait sortir la machette, mais ça nous semble un peu excessif!
Pour le scorpion, pourquoi ne pas avoir recour à une ancienne méthode médiévale ? Le bûcher !!! À moins que vous ne vouliez le faire parler, dans ce cas, l'ancien président Bush suggérerait la simulation de noyade... Moi pour ma part, qui suis pro-vie et qui croit à la réhabilitation lors d'une première offence non léthal, je serais d'avis qu'une libération avec condition serait de mise. Rien ne sert d'en faire un marthyr, la violence engendrant la violence.
RépondreSupprimereXrXiXc
je suis d'accord avec le commentaire ci-dessus, pourquoi le tuer, alors qu'il peut vivre! surtout s'il ne cause pas la mort! c'est comme si quelqu'un était condamné à la peine de mort pour avoir volé un système de son!! c'est démesuré! vous êtes comme Jack Baeur, mais sans menace terroriste, c'est pas parce que vous êtes canadiens que vous êtes plus importants et que vous avez le droit de vie ou de mort sur un pauvre bête des tropiques. et puis faites attention avec le super lit! ça va vous coutez cher de gardienne en revenant vous vous vous laissez trop aller!!!!! isa
RépondreSupprimerAhhh oui le cocon du filet à moustiques.... C'est fou ce n'est qu'une mini couche qui nous sépare de l'extérieur mais il y a surement une référence in utero pour qu'on s'y sente si bien!
RépondreSupprimerMerci pour cette pause tropicale!
Anaïs
P.S. L'entomologiste en moi crie : 'En collection! en collection! Dans une belle boîte en bois...avec un titre en dessous. Héhéhé chuis cruelle. Vive les souvenirs!
En passant Jacques a acheté des billets de loto. Je crois que c'est d'la faute de votre blog...
RépondreSupprimerAnaïs :)