Ce matin, au réveil, quelle ne fut pas notre surprise de constater que Charles était toujours vivant. Après Lance Armstrong qui a survécu au cancer, Charles résiste au venin dans la cuisse! Merci Imperial. Le retour de la pluie nous ramène à l’observation des singes, amuseurs publics du Costa Rica! Comme chaque après-midi j’allaite Romane sur la causeuse extérieure et je profite du moment pour regarder les oiseaux de toutes les couleurs qui dansent d’un arbre à l’autre, les magnifiques papillons, les toucans qui semblent jouer à cache-cache à une vitesse folle en criant comme des perdus et bien sûr les singes et les paresseux qui sont souvent au rendez-vous. Quand on se met en mode observation, c’est incroyable ce que la nature nous réserve ici. Aujourd’hui, j’étais comblée. Au moins huit hurleurs et deux paresseux à admirer. Je pourrais rester des heures à les épier.
Gordon « sting » Somner, le scorpion, est resté avec nous. Il a emménagé dans ses nouveaux quartiers, le beau tupperware orange placé bien en vue sur le dessus de l’étagère. Il ne semble pas dérangé par ce nouvel environnement, mais on peut aussi affirmer qu’il n’en semble pas réjouit. À tout événement, il a le dard un peu de travers. Nous ne pourrons essayer la recette de vengeance de Loulou parce qu’il n’y a pas d’endive au Costa Rica : ici, il fait assez soleil pour faire des vrais légumes! Pas besoin de manger du germé dans le noir!
Au déjeuner ce matin, les enfants avaient des questions à poser sur les événements d’hier soir. Après les avoir rassurés, ri de la situation et constater que papa ne se portait pas plus mal que les autres matins, les enfants voulait savoir où était le scorpion? On leur a montré le tupperware et Marine a demandé, derechef : « Est-ce qu’on peut le sortir et le mettre sur la table? » À défaut de ce faire, les trois marleaux se sont mis à se passer le plat et à se le disputer : « passe-moi le crabe dans le pot, ça fait longtemps que tu l’as. C’est mon tour! » Puis, quand ils se sont mis à faire du souque à la corde avec le plat de plastic, on a rangé notre nouvel ami pour pouvoir continuer de l’observer.
On doit cependant avouer qu’on n’enfile plus nos shorts de la même façon !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire