mardi 10 février 2009
Enfin !
Jour 27 – 9 février
Elle est arrivée, cette journée tant attendue. On commençait à pensé que c’était Godot. Nous nous sommes réveillés en catastrophe avec la visite de Luis, l’homme de confiance de Ruth et Tony. En y réfléchissant, nous en sommes arrivés à la conclusion que, peut-importe la langue, ça doit-être un pré-requis pour être de confiance, s’appeler Luis et pouvoir légitimement porter le surnom de Loulou. Bref, petite visite pour s’assurer que tout allait bien, ce qui fait que ça nous a pris un petit moment avant de réaliser que non seulement il ne pleuvait pas, mais il faisait beau soleil. Après un petit déjeuner aux arepas, plat colombien que Ruth nous a montré à faire avec de la farine de maïs, Charles est allé jouer à Laval en juillet sur
le bord de la piscine. Après cinq minutes d’aspirateur de piscine (ce qui, on en conviendra, n’est pas une activité qui requiert une grande dépense énergétique) il était détrempé de sueur, le T-shirt mouillé et la raie du dos en eau. Marie-Claude trouvait que c’était toujours un peu frisquet, mais consentit à passer de la laine polaire au bikini : quel spectacle! Après avoir vaqué à nos occupations de nettoyage du domus, nous nous sommes baignés et avons attendu le camion de verdura, puisque c’est lundi. En faisant le piquet au coin du chemin pour guetter ledit camion, gringo-CO, toujours aussi inconscient de sa couleur de peau plus proche du cachet d’aspirine que de la coquille d’œuf, a pris un coup de soleil aux mollets et dans la face. Mais quand même, comme il restait un fond de bronzage que même les journées de pluie n’ont pas réussi à m’enlever, ça adoucit les choses maintenant. En jouant dans la piscine ce matin, Jules et Marine ont appris à rester la tête sous l’eau et ouvrir leurs yeux. La piscine a maintenant un nouvel attrait : elle peut être visitée de l’intérieur, par les marsouins qui s’y baignent les yeux ouverts en rigolant. Pendant la sieste des enfants,
Marie-Claude est allée à Cahuita en vélo. Bla bla bla, bonjour les poules, bonjour les vaches. Quand elle en a aperçue une dans un champs complètement détrempé avec de la boue jusqu’au pies, elle n’a pas osé lui lancer un : «hein gamine, il a plu comme vache qui pisse… (faut prendre l’accent belge ici !!!) En quatre ou cinq jours de pluie, la piscine avait perdu quatre degrés celsius. Il a fait tellement chaud aujourd’hui, qu’elle en a repris deux d’un coup! On sentait l’humidité monter de partout, sortir du bois, de la forêt, de l’asphalte, du béton verdi par tant d’humidité; même les chiens (à poils mi-long) étaient évachés au soleil pour se faire sécher. Bref, c’était la journée de la délivrance, du bonheur retrouvé, comme dans la chanson de Mathilde de Brel. Dire qu’on en espère autant pour demain serait un euphémisme, mais d’ici là, on a quelques comptes à régler avec la Imperial! En plus, la ronde lune, comme dirait Marine, nous éclaire et nous appelle.
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Ouf, lâchez pas.....j'espère que cette première journée de soleil est l'amorce de longues journées chaude et ensoleillées, parce que la flotte de pura vida, C'EST QUELQUE CHOSE!
RépondreSupprimerIci,ce sont les Canadiens, se reposant de leur dure labeur des dernières semaines en s'exposant à une thérapie ludique par les quilles, qui ont provoqué une torride innondation des ondes et zones journalistico-névrotico-sportives!
Passons maintenant aux choses sérieuses!...Je voudrais vous signifier mon inscription pour vos prochains cours de cuisine carabéenne à votre retour!!! D'ailleurs, nous avons reçu un communiqué du Jardin Botanique qui aimerait faire de la billoute sa porte parole pour le prochain croque-insecte!!!
Ici, le Québec nous permet de nous affirmer en tant que gens ayant une grande capacité d'adaptation, entre les -22 d'il y a quelques jours, la pluie d'hier, le +7 d'aujourd'hui et le refroidissement prochain qui glacera trottoirs et cour d'école!
Profitez, profitez!
La p'tite famille de Mouurééalll!
CO,
RépondreSupprimerLes Bruins sont premiers. Voilà.
Seb