Romane a fait une expérience de re-birth après sa sieste. Elle a plongé dans la piscine du même bleu que notre bain dans lequel elle a vue le jour.
vendredi 27 février 2009
La mi-temps
Romane a fait une expérience de re-birth après sa sieste. Elle a plongé dans la piscine du même bleu que notre bain dans lequel elle a vue le jour.
jeudi 26 février 2009
Le royaume des moustiques
Jour 42 – 24 février
Début de journée pluvieux puis, peu à peu, le ciel nous a fait grâce d’une belle éclaircie. Nous sommes donc allés faire une petite virée à Puerto Viejo pour profiter de la plage et de la mer qui est plus calme là-bas. Nous y avons rejoint nos nouveaux amis de Québec et la journée à été aussi douce et bonne que souhaitée. Baignade dans la mer chaude, jeux de sable et pic nique improvisé sur la plage.
Ensuite nous en avons profité pour marcher dans les rues, faire quelques courses et s’acheter un hamac-chaise pour essayer de faire émigrer la pura vida à Montréal. Les filles, Marine et Romane, ont également eu droit à de splendides filets de lit puisque les moustiques les aiment presqu’autant que nous.
Telle une vrai Fiona, Marine a maintenant son lit de princesse! Espérons qu’elle puisse faire des dodos royaux puisqu’au matin, son royaume est tellement important à gérer; la gestion, ça commence tôt! On peut tout savoir ce qui ce passe avant notre levée. Elle salue toujours d’un Hola bien empressé le jardinier qui arrive vers 6 heures. Par la suite elle nous indique s’il a fait manger ou non les chiens, nous rapporte qu’il a mis des régimes de bananes dans un gros camion, que finalement il ne travaille pas très fort, etc… Puis elle descend de sa tour et s’occupe de ses féaux sujets : ses frères.
mercredi 25 février 2009
Mauvais présage ?
Jour 41 – 23 février
Comme l’humain est un être d’habitudes et de routine, nous nous sommes laissé guider par celle de nos lundis caribéens : Marie-Claude a passé l’aspirateur dans la maison, Charles dans la piscine, les enfants se sont baignés et on a attendu le camion de verdura. Une routine pura vida qui contraste royalement avec la pronto vida (!) de Montréal: déjeuner en vitesse, déneiger l’auto, habiller les enfants, garderie, boulot…
Mais après ça, on a eu de la visite. La famille québécoise rencontrée à Cahuita sont venus partager un repas frugal avec nous et profiter dudit camion de verdura, parce que, comme nous, ils constatent que c’est plutôt difficile de trouver des légumes diversifiés dans les petites épiceries de Cahuita. On a jasé, partagé nos expériences de parents et jouer avec les enfants. Nous étions donc 5 adultes, parce qu’ils voyagent avec une grand-mère, et 7 enfants de : 5 mois et demi (les jumeaux), 9 mois, deux de 2 ans et demi, 4 ans et demi et 6 ans! C’est difficile à croire, il faut en convenir, mais nous avons quand même mangé, les 5 adultes ensemble, sans enfants, pendant un bon trente minutes. Et non, les enfants n’étaient pas ligotés au fond de la piscine!
Comme nos amis nous ont quittés pour procéder à la sieste des leurs, nous avons fait de même avec les nôtres. Au réveil, Marie-Claude et les enfants ont trouvé un oiseau mort sur la galerie, à côté de la porte-patio. Vous devinez bien que la zoologiste de service en a profité pour faire, pour le bénéfice des enfants, un atelier d’étude, on the spot, du megarhyncus pitangua (boat-billed flycatcher), non sans prendre soin de demander au concierge (le gros Saint-Jean au crâne rasé) de se préparer à procéder à l’enlèvement du cadavre. Colin assis par terre près de l’oiseau, l’observait nonchalamment en se réveillant doucement, Marine faisait le vautour autour et Jules tentait d’identifier l’espèce avec un livre d’ornithologie. En entendant les pas décidés du concierge croque-mort avec un porte-poussières en main se rapprochés, le sujet d’étude ressuscita tel Lazarre voulant éviter un dernier vol aussi involontaire qu’incontrôlé, rassembla assez d’énergie pour sauter sur la tête de Colin, revint complètement à lui en entendant Jules hurler et partit sans demander son reste. Le pauvre grand-frère était transis de peur pour son petit frère (c’est beau l’amour fraternel) qui lui se foutait totalement de ce qui venait de lui arriver. On en a été quitte pour une bonne séance de colleux et de bisous.
Puis, hasard incompréhensible ou effets lunaire inexplicable, le lendemain matin on a retrouvé un autre oiseau, un glaucis aenea (bronzy hermit), exactement au même endroit. Celui-là était bel et bien mort et a fait son dernier vol sous l’impulsion du porte-poussières activé par le papa de service. Deux en deux! Requête: pour demain, est-ce que ça pourrait-être un toucan s’il-vous-plaît, parce qu’on en a pas encore vu et ils ont l’air assez spectaculaire? On vous tient au courant.
mardi 24 février 2009
Grenouillesland
lundi 23 février 2009
Allez vite chercher votre exemplaire !
Jour 39 – 21 février
Ce matin Jules a eu droit à une vraie pratique de soccer. En plus de son coach habituel, l’ineffable Dudley, nous avons rencontré Éric, à qui j’avais parlé au téléphone. Éric est probablement un américain, mais il est très gentil quand même. Lui et Dudley veulent démarrer un club de soccer à Cahuita. Mais pour ça, il faut commencer par la base : développer les jeunes. Voilà qui explique les samedi matin passés au terrain avec des jeunes d’un peu n’importe quel âge plus ou moins motivés. Leurs intentions étant des plus nobles, ils prennent ça au sérieux, mais pas trop, et les jeunes ont droit à des exercices sérieux, complets et diversifiés. Jules a adoré, il s’est vraiment défoncé, Charles est sérieusement en voie de devenir assistant coach, Marie-Claude est en lice pour le titre de soccer mom de l’année et Marine et Colin sont en charge des meneuses de claques; une histoire de famille!
Après le soccer, et comme on était tout proche, on est allé dire bonjour à une famille de Québec dont on avait rencontré la maman, Marie, la semaine dernière dans les rues de Cahuita. Avec sa mère, le père des enfants et leurs trois cocos (une fille de 2 ans et des jumeaux de 5 mois), ils sont ici pour un mois. On a bien ri, jasé et échangé les informations de base qui meublent les conversations d’adultes qui se rencontrent pour la première fois. Finalement, on a pas mal de point en commun et j’oserais avancer que nous avons un peu la même perspective sur la vie. On s’est promis de faire une excursion les 12 ensemble! Bonsoir l’ambiance comme ça promet; on vous racontera.
Puis on s’est payé le resto du samedi midi. Cette semaine, découvrons le Sobre las olas qui, comme son nom l’indique, est pourvue d’une merveilleuse terrasse sous les cocotiers tout juste sur le bord de la mer. Inutile de vous expliquer que le paysage était légèrement plus réjouissant que celui du McDonald coin Papineau et Sainte-Catherine… On y a mangé un riz aux fruits de mer qui valait une ode éternelle à lui seul. Des calmars, des moules et des palourdes en coquilles, du crabe en carapace : Incroyable! Un fish’n chip dont le poisson était fondant et supérieur, et des crevettes créoles qui, bien qu’excellentes, faisaient pâle figure à côté des deux autres plats! Ce fut si bon que les parents se sont offert une dernière bière pour prolonger le plaisir.
On s’est ensuite fait le classique de la plage dans le parc à Cahuita. On s’est installé immédiatement à l’entrée du parc, avec une petite rivière qui donne sur la mer. Charles-Confucius a, après une longue étude de trois surfers débutants qui s’amusaient au large, décrété que : « Le surf, c’est comme le baseball : beaucoup d’attente pour trois secondes d’action plate! » et que « Si c’est juste ça, ben, j’en ferai pas d’abord! De toute façon, ch’us pas assez hot pour ça! » Sur ces grandes paroles, il fit la sieste.
Tout allait bien jusqu’au moment ou une pimbèche de première est venue nous dire que nos enfants jouaient dans la petite rivière mentionnée plus haut et qu’à son avis il s’agissait là de la décharge des égouts municipaux. Complètement subjugués devant la nature d’une telle affirmation, on a oublié de lui dire que ça ne devait pas être pire que le fast food qu’elle se tappait et que de toute façon on l’emmerdait elle et son flot en forme de pinte de lait asocial, maudite chiante jalouse de notre bonheur familial contagieux! Et que « Madame, si les connes avaient des ailes, vous seriez cheffe d’escadrille! » On s’est quand même bien lavé en rentrant, au cas où, et la journée a fini, tout en beauté, avec un gin tonique en appéro! Pura vida, on vous l’avait déjà dit?
Et puis, si vous en avez marre de notre petit feuilleton et de nos photos amateures, courrez vite vous procurer le magazine Espace parents du mois de mars (en kiosque depuis le 19 février) afin d'y retrouver de belles photos de nos frimousses et un très bon texte sur le rang dans la famille. Salutation à Anne-Marie sans qui ce blogue et notre famille n'existeraient pas. Entremetteuse va !
dimanche 22 février 2009
Re-déluge, re-bricolage.
Ah oui c’est vrai, quand il pleut,
Finalement le conseil familial a statué sur les requêtes en libération du scorpion et malheureusement, après avoir pris la cause en délibérée, il a statué que la prochaine journée de pluie après sa mort serait dédié à sa mémoire bien sûr, mais aussi à son étude… Il faut bien préparer notre progéniture à leur premier cours de biologie.
samedi 21 février 2009
Parlons lessive!
Jour 37 – 19 février
Comme le lave-linge est réparé, on va maintenant pouvoir s’adonner à notre activité de prédilection : la lessive. Confidence matrimoniale: pour nous, faire le lavage est un plaisir sans cesse renouvelé. Il existe même une saine compétition entre Charles et moi, à savoir qui sera le premier à partir une brassée. Je l’avoue, c’est souvent Charles qui gagne (parce qu’il n’a rien de mieux à faire)… Moi ma spécialité, c’est les taches! Bien que j’essaie d’éviter les chandails blancs pour mon 4X4 (Marine-qui-mange-tout-croche-surtout-des-betteraves) je me fais un point d’honneur d’avoir des couches de coton immaculées pour Romane. Sauf que la petite poudre magique que j’utilise d’habitude, et qui fait des miracles, se trouve à gauche sur la tablette du bas, en haut de la laveuse dans la salle de lavage… à Montréal. Alors Madame-chasse-taches est la risée locale.
Quand je vois, en allant à Cahuita, toutes ces cordes bondées de vêtements éclatants de blanc, mon orgueil de mère, piqué au vif, se fout pas mal de la pura vida… De penser que ces vêtements ont probablement été lavés à la main fini de m’achever et tout ce qui me reste de fierté tombe définitivement en bas de mon vélo. Faute de poudre magique, je songe à opter pour les blanchissants naturels : le soleil et le citron. Côté soleil, jusqu’à présent il n’est d’aucune aide quand c’est le temps d’étendre, jusqu’au point où c’est devenu une grosse farce. Dès qu’il fait soleil, on lave du blanc et dès que le cycle d’essorage a terminé le soleil disparaît... jusqu’à la fin du cycle de la sécheuse… Le malheur c’est qu’ici, quand le soleil plombe, tout, mais vraiment tout, sèche en une petite heure, sinon, ça prend trois jours, même à 28 degrés.
Ah! Moi qui aime tant étendre! Mon défi de la corde à linge parfaite… Charles pourrait vraiment dire à quel point ça frôle la folie. La mince ligne entre le hobby et le trouble obsessif compulsif (la coche en dessous de la folie) est clairement dépassée dans ce cas, je l’avoue. J’accroche les vêtements par ordre de grandeur, de couleur et d’épaisseur de vêtement (toujours le plus lourd au bout de la corde). Je dois, malheureusement, aussi confesser que même la couleur des épingles à linge tient le rang. À la maison on a des paquets trois couleurs, mais j’aurais vraiment dû m’en tenir qu’à une seule… Voilà, je n’aurai bientôt plus de pudeur. Il ne me resterait qu’à vous raconter mes accouchements dans le détail, mais on y reviendra si jamais les sujets nous manquent, ultérieurement. Tient tant qu’à faire, j'avoue mon plaisir-coupable musical : Un peu plus haut, un peu plus loin de Jean-Pierre Ferland, mais la version interprétée par Ginette Reno. Ouf, c’est fait, je ne pourrai plus marcher dans la rue sans burquat…
Quant au citron, faudrait que je consulte mon livre de Madame-chasse-taches (oui ça existe vraiment et, oui, je l’ai vraiment), mais il est, lui aussi, à Montréal. Ici, nous avons un arbre de mandarines-citrons juste à côté de la maison, mais je me questionne à savoir si la réaction chimique sera la même avec les vêtements...
Ah la la, c’est fou ce qu’on a comme temps à perdre en futilité quand on part trois mois en voyage, hein! En plus, puisque vous nous lisez, on a perdu le vôtre aussi! Mais revenez-nous demain, on vous parlera de l’aspirateur et des sièges de toilette de la maison… Mais non, ça, c’est vraiment n’importe quoi!
vendredi 20 février 2009
Notre premier serpent
On en a profité pour faire des courses. En plus de la pièce de laveuse, on s’est acheté des revues, pour passer le temps, un paquet de peccadilles au Maxi Bodega (un genre de Loblaw’s local que Ruth nous avait fait découvrir) et plein de bouffe, tant qu’à être en auto, aussi bien en profiter. Nous tenons à souligner ici les différences d’habitude de consommation entre l’Amérique latine et l’Amérique amaricaine.
jeudi 19 février 2009
Gauguin et autres plaisirs
Jour 35 – 17 février
Que de petits bonheurs sans cesse renouvelés. Outre le bonheur d’ouvrir les volets de bois le matin, il y a celui d’aller au lit le soir. Au milieu de notre chambre, trône, comme un ilot central, un immense lit en bois massif dont l’essence est aussi belle que le nom qui m’échappe. Un baldaquin recouvre le meuble d’un ciel de lit en lin d’un blanc écru qui permet de voir sans être vu. Plusieurs lodges chics du Costa Rica proposent des huttes luxueuses, entièrement ouvertes sur la Jungle avec ces dais de lit d'où tombent des rideaux qui servent d’unique coupure avec l’extérieur. Quelle plaisir d’y entrer. Comme si on pénétrait dans un lieu sacré, dans un divin palais. Mais n’entre pas qui veut. I
l y a une côté intimiste, réservé, suave et sensuel même. On peut presque oublier, le temps d’un moment, que les enfants dorment ailleurs dans la maison! On dirait même qu’à l’intérieur on se sent en sécurité. Je me demande si porter la burquat procure la même sensation ?
Pour ceux et celles qui s’inquiéteraient de notre scorpion, il est toujours dans son bocal. Il nous arrive de penser que c’est une bien cruelle agonie pour un simple croque-en-jambe. (Surtout que le Tupperware serait bien plus utile dans la cuisine pour ranger le sac de sucre, qui lui, sert actuellement de logement à prix modique pour les fourmis). Nous allons probablement opter pour la suggestion d’Anaïs: le mettre au congélateur (le scorpion évidemment – quoi qu’on pourrait mettre le sucre aussi et ça règlerait le problème). En fait, qu’est-ce qui est plus cruel pour une bestiole tropicale; finir ses jours en se les gelant au congèle ou mourir d’inanition? On pourrait sortir la machette, mais ça nous semble un peu excessif!
mercredi 18 février 2009
Pura Vida ! Encore et encore...
mardi 17 février 2009
Les moisiversaires !
Aujourd’hui la Biloutte a eu 9 mois. Autant que ça gestation. Elle est grande. Elle a même fêté son moisiversaire (comme dirait Marie) avec des crevettes géantes. Oui, on le sait, Louise Lambert-Lagacé dit que ça devrait venir plus tard, mais on s’est dit que si elle n’était pas allergique aux geckos, elle ne le serait sûrement pas aux crevettes… On s’est essayé de faire cuire lesdites crevettes au barbecue. Il faut vous expliquer que ce n’est en fait qu’un feu de bois. Il est donc très difficile, voir même impossible, de créer assez de braises pour être capable de cuire efficacement. Les charmants proprios ont une pile de bois mou pour le feu, mais c’est un peu comme du peuplier, ça chauffe pas que le diable! En plus, avec l’humidité ambiante, le bois n’est jamais vraiment sec ce qui rend sa combustion encore plus difficile. La plupart des autres essences de bois qu’on retrouve ici sont beaucoup plus dures que nos essences autochtones. L’érable ferait figure de céleri mou à côté des ébènes et autres bois à la f
lundi 16 février 2009
Un samedi comme tous les autres !
Jour 32 – 14 février
Samedi matin, matin de soccer pour l’international Julot patate en voie de devenir Julio Pappa. On s’est engouffrés dans le taxi de Herson, vers 9 heures, juste comme il commençait à pleuvoir. En arrivant au terrain de soccer c’était le calme plat, pas un chat. On en a profité pour se faire conduire à la banque et faire des courses avant de retourner voir. Fausse alerte, tout le monde était cette fois au poste en train de prendre la photo officielle de l’équipe.
Marine qui s’est découvert un intérêt aussi subi que bref pour le ballon rond a même enfilé un chandail et posée pour la postérité. Après quasiment deux heures sous une fine bruine suivie d’un soleil éclatant Jules avait un peu les batteries à plat. Il faut dire que les locaux ont un avantage concurrentiel sur le petit blond: l’endurance à la chaleur, au soleil et à l’humidité. Ça tombait à point, puisque Marine avait tout abandonné depuis une bonne heure et demie, Colin faisait le guignol en tondant le gazon et Romane en avait sa claque des bras de maman qui l’empêchaient de
faire tout ce qu’elle voulait i.e. manger des feuilles. Le reste, la routine : un excellent poulet caribéen, la plage, les châteaux de sable, la piscine au retour et d’excellentes pâtes aux palourdes fraîches, dodo tôt pour des enfants exténués et petit Rummy pour des parents comblés.
dimanche 15 février 2009
Le coco à CO
C’est fait! Après six mois de patience, d’hésitation et de tergiversations sans fin, Charles a finalement décidé de revenir à son ancien look. Fini les cheveux mouillés pendant des heures (climat tropical humide oblige) après la piscine. Fini le faux afro avec des airs de Patof en dépression! Bref, tout le bonheur et le confort du avec pas de cheveux. Les enfants ont bien ri quand ils ont vu le tas de frisouttes qu’on leur avait gardé dans un sac. Bientôt disponible sur LESPAC et, évidemment, idéal pour chalet!
À part ça, on a quand même fait des choses, nous, aujourd’hui! À la plage, les Constructions Saint-Jean fils et fille ont terminé leur premier chantier international. Comme les vagues étaient plutôt grosses et assez fortes, nous avons opté pour le bord de plage et le bisounage de pleutres. On a fait un super trou dans le sable avec un rempart et des douves devant : du grand art! Ensuite la mer a tout bousillé, mais les enfants on pu sauter dedans et on s’est lancé du sable. Quelle activité sublime! Sans compter que Marine a soutenu notre travail en chantant Vive le vent, chanson de circonstance devant l’éternel!
Puis, chose promise, chose due, nous avons exaucé le vœu le plus cher de nos enfants, ce dont ils nous parlent chaque matin, le moteur premier de leur bon comportement : nous sommes allés dîner chez Boca Chica. On vous en a déjà parlé, mais il s’agit d’un petit resto super sympathique, tout juste à la sortie du parc avec une piscine et des tables en bois massif sous de petites huttes. On pourrait vous dire qu’on y a mangé du Marlin à l’ail et des calmars dans le lait de coco, mais ce serait baveux et de toute façon accessoire. Le plus agréable de l’affaire, c’est que pendant qu’on jasait avec Rodolpho, le proprio, un italien extrovertie, son poissonnier est arrivé avec, dans la boîte de son pick up, des glacières pleines de poissons et de fruits de mer frais et à prix dérisoires. On a finalement réussi à avoir notre premier poisson frais! Pour souper, on s’est fait un délice avec un Maquarella qui est en fait un maquereau format géant. On s’est aussi acheté des palourdes fraîches (oui, oui, ça ne vient pas seulement dans des cannes Clover Leaf) et des crevettes géantes : environ trois crevettes au kilo. J’exagère à peine. En plus, le gars livre! Et en replus plus, Rodolpho a de meilleurs prix que nous alors il nous a proposé de faire nos achats! Fini la viande! On va enfin pouvoir bénéficier des produits de la mer.
Après avoir dîné, le restaurant s’est rempli. Sont arrivés, un après l’autre cinq couples de québécois et un de français. On se serait cru à Old Orchard tabarnak! Ce n’était quand même pas si pire, on est tous resté civilisé et à part la ligne ouverte de Ron Fournier qu’on a forcé Rodolpho à mettre sur le système de son, ça ne paraissait presque pas qu’on buvait de l’Imperial au lieu de la grosse Mol tablette.
Puis on est finalement revenu s’occuper de nos grenouilles, de notre piscine, des chiens et recevoir toutes les cartes de Saint-Valentin qui pullulaient dans nos boîtes de courriel. Jules a même reçu son premier vrai valentin! Tombeur va! Elle s’appelle Léa Saint-Martin (C’est joli comme nom!) mais on ne le taquinera pas trop avec ça, il pourrait être gêné, il est tellement sensible ce grand prématuré! Parlant de lui, il a écrit, de sa main, sa première carte postale. Pour les élèves de sa classe (et la belle Léa!). C’était vraiment mignon de le voir s’appliquer pour écrire les lettres que Marie-Claude lui dictait. Ça a donné une super œuvre avec des lettres inégales, mais ça nous a fait prendre conscience que nos cocos grandissent à la vitesse grand V. Colin est maintenant propre le jour, Marine est quasiment une petite fille normale (!) et Romane se lève debout toute seule et mange la même chose que nous. Ouf, un coup de vieux.