Petite journée

Jour 79 – 2 Avril

Presque comme tous les jours, la vie a été mouvementée et relativement ardue jusqu’à la sieste des enfants. Après, les températures, ambiante et personnelle, baissent et la journée se termine en coup de vent! On en a quand même profité pour faire un blitz de magasinage de voitures de location. On a tellement eu de plaisir la dernière fois qu’on a décidé d’augmenter le niveau de difficulté en louant une Yaris! Mais non, on voulait opter pour un véhicule plus grand pour bénéficier d’une meilleure ambiance et démontrer un peu de respect à l’égard de nos enfants. Malheureusement, les gros véhicules coutent cher à louer et à rouler surtout quand Jésus se met de la partie avec la semaine sainte. Le Terrios d’il y a trois semaines nous avait coûté un peu plus de 300 U$ pour sept jours, mais avec nos nouveaux standards en ces temps saints, il nous faudrait débourser plus de 600 U$! Trop cher pour pas grand chose. On s’est donc trouvé un transporteur privé, sorte de taxi à touristes, pour moins de la moitié du prix de la location. En prime, on va pouvoir gérer les enfants et se sauver le stress de la conduite et de l’orientation. Donc, lundi le 6 avril, on se fait un porte à porte de sept ou huit heures de route. Ruth, Tony et Celine vont nous attendre à Cahuita avec des pâtes pour le souper et on a déjà hâte de les retrouver et de sauter dans la piscine. À ce sujet, on va en rajouter en expliquant que les parents sont aux petits anges à l’approche des retrouvailles caribéennes. On a des petits papillons et on commence à ressentir une certaine fébrilité à l’approche du jour tant attendu. Marie-Claude est d’ailleurs aux prises avec l’idée qu’on est une journée plus tard… Jeudi, elle était convaincue que nous étions vendredi, vendredi que le week-end était arrivé, etc. Voilà qui est révélateur! On a commencé à compter le nombre de soupers, de dîners, de dodos… Des vrais enfants qui ont hâte à Noël. Nous nous efforçons cependant de ne pas avoir d’attentes trop élevées et de ne pas penser revivre la même chose que ce que nous avons vécu au début de notre voyage. N’empêche, les bananes (et tout le reste) nous manquent et la perspective de les retrouver nous anime et nous donne de grands sourires niais. Sur un plan plus terre à terre, après trois semaines dans la maison, nous avons enfin trouvé une organisation matérielle des ressources (fort limitées) en table et en chaise pour être relativement confortable devant l’ordinateur. Il n’est pas trop tôt parce que l’ordre des ostéopathes, ou des chiros, est sur le point de nous envoyer une carte rabais pour les services des ses membres! Pour le reste, on n’a toujours pas trouvé de chaises vraiment confortables pour apprécier la vie et regarder le temps passer. Vivement le confort connu!