Jour 97 – 20 Avril
Le réveil fut pénible, à l’image de la nuit mouvementée. Marine s’est réveillée, ce qui nous a semblé comme, deux-cent-soixante-quinze fois pour des raisons aussi farfelues que fallacieuses. Puis, entre quatre et cinq heure du matin, les chiens nous ont fait un concert alarmant et soutenu. Puis, on a entendu un coup de feu et les chiens se sont tus. Comme on était loin d’être rassurés, Charles s’est levé et a joué au brave occupant des lieux… en tremblant dans son T-shirt. La tournée a révélé que les chiens étaient de bonne humeur et avait retrouvé le sommeil et rien ne semblait s’être produit. On s’est donc rendormi, à demi,
seulement pour être réveillé moins d’une heure plus tard par Roman, le jardinier, qui chargeait un camion de bananes… Mettons qu’à 8h30, quand on s’est levé pour vrai, il n’y avait pas juste le gin tonic de la veille qui nous fripait le corps et l’humeur…
Les enfants étaient sur les dents autant que nous, et il a même fallu faire faire une sieste à madame Sunshine Marine qui ne se pouvait plus d’exister parce qu’elle était réveillée depuis 5h. On était pleinement occupé à se refaire une santé quand Ruth est arrivée. On a pris un petit café avec elle et elle nous a proposé de garder les enfants, ce soir, pour nous permettre d’aller manger au resto pour nos dix ans : quelle aubaine!
Puis, à notre grand bonheur, on a revu le camion de verduras. Charles a donc dévalisé le stock de fruits et de légumes pour regarnir le frigo. Comme il ne faut rien faire trop brusquement ici, avec Yvon qui était aussi au camion, on a fait une pause imperial post-camion de verduras et pré-dîner.
Après un bel exercice familial de ménage, les enfants sont allés à une sieste hâtive, vu leur état global. Puis on leur a refait le coup de la soirée expresse pour nous dégager tôt.
Nous avons opté pour le Kelly Creek, à Cahuita, un restaurant tenu par une française et son mari espagnol. Leur spécialité est une paella dont on a entendu beaucoup de bien mais qu’il nous aurait fallu commander en réservant. Donc, outre une sangria authentique, on s’est régalé de jambon séché et de chorizo qui nous manquaient cruellement, comme toute la charcuterie d’ailleurs, et de langostas, homard local sans pinces et de langostinas, sorte de crevettes ultra-géantes. On a fini le tout avec un gâteau au chocolat garni de bananes recouvert de chocolat fondant…puis on a roulé jusque chez René qui nous attendait en dormant sur le pas de sa porte.
Sympa ta boucle d oreille charles !!!!!!
RépondreSupprimera demain soir
les voisins
ok pour les eclairs au chocolat demain soir !!!!!!!!YES
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