Jour 93 – 16 Avril
Rien de neuf à signaler. Une journée comme toutes celles qu’individuellement sombreront dans l’oubli mais qui, collectivement formeront le plus beau souvenir de voyage : la vie familiale simple et authentique dans un décors à faire rêver.
En quête d’une activité, on a fait le tour des arbres fruitiers pour constater que la folie des arazas est terminée. Il y a bien quelques mandarines, tout en haut de l’arbre, mais ça va prendre le long manche avec une lame au bout si on veut obtenir quoi que ce soit! Les citrons-mandarines sont en pleine expansion, les branches sont gorgées de fruits encore petits, mais qui, à cette étape, goûte d’avantage la lime que le citron. Le carambolier est quant à lui, sur le bord d’exploser. Ses branches sont chargées de fruits nouveaux et presque prêts; il y en a tellement, que c’en est presqu’inquiétant. Et dire que chez nous, ce fruit ne sert qu’à décorer… C’est donc par plaisir et par nécessité qu’on a retrouvé le « jus de talambôllles » après la sieste. Côté bananes, Romane est en dépression, parce qu’on est tous victimes d’une mauvaise planification et on attend impatiemment que nos trois régimes mûrissent. On se concentre donc sur les papayes que nous avons redécouvertes ici. Encore une fois, rien à voir avec celles qu’on retrouve dans les
fruiteries; elles sont dures, savoureuse et leur couleur est éblouissante. Un délice.
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