dimanche 5 avril 2009

Dernier week-end à Parrita

Jour 80 – 3 Avril


Marie-Claude est toujours mêlée dans les dates et les jours de la semaine mais on profite de la dernière journée ouvrable avant la redoutée semana santa pour ficeler notre voyage en taxi vers le paradis promis. On a aussi averti Sergio et Maria de notre départ qui nous ont recommandé de profiter au maximum de nos derniers jours dans la maison. Toujours à l’affût d’un judicieux conseil, on a pris ça pour du cash et on a absolument rien changé à notre mode de vie désœuvré!

Marie-Claude a perfectionné sa technique d’épluchage de canne à sucre, malgré des progrès remarquables, on est toujours loin du produit fini des vrais ticos. Heureusement Xinia est venue, surement par dépit, nous porter trois petits sacs de bâtonnets sucrés et doux en même temps que quelques citrons-mandarines. Elle a surement vu Jules, ce matin, qui a étiré de tout son long son petit corps de six ans pour essayer de décrocher les derniers citrons dans l’arbre dans notre cours. Malheureusement, même à 34 ans, ils étaient tous hors de portée.

En fin d’après-midi, les aînés, Jules et Marie-Claude, sont partis en expédition de cueillette de coquillages. On découvre, par e-mail, de plus en plus de petits amis intéressés par nos trouvailles. Donald, Adèle et les autres devront donc se préparer à gérer les échanges et la folie des coquillages-Saint-Jean. Après les Pokemon et les Bakugans, nous voici! N’empêche que leur récolte a été bonne même si la marée était plutôt haute.

Puis, on a terminé la journée, comme d’habitude, au coucher de soleil. Il y avait foule! Nous, Xinia et Walter et deux autres voisins qui râtelaient leurs terrains. On n’avait jamais vu autant de monde sur cette plage. Marie-Claude et Marine se sont baigné dans des vagues énormes sous le regard presqu’inquiets des locaux. On est rentré à la maison avec Xinia et on en a profité pour lui donner notre blender acheté il y a deux semaines au Gallo de Parrita. Malheureusement il est déjà brisé, mais Xinia et Walter ont plus de chance que nous de pouvoir l’échanger ou à le faire réparer. De toute façon, il ne nous servira plus et aussi bien qu’elle en profite au lieu des occasionnels visiteurs de cette maison. Elle semblait heureuse parce que le sien est également brisé. Avec un regard empreint d’un peu de tristesse, elle nous a offert deux jolies pierres polies trouvées pour nous rappeler la mer Pacifique. On a profité pour essayer de lui expliquer, que sans elle, notre séjour ici aurait été plutôt insipide. On a sûrement réussi à faire passer une partie de notre message, mais la piètre qualité de notre espagnol nous a définitivement empêchés de l’exprimer avec les nuances et les mots justes. Qu’importe, il nous faudra se rabattre sur la croyance que les amitiés outrepassent la barrière des langues.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire