lundi 20 avril 2009

Déjà dix ans !

Jour 94 – 17 Avril

Le nettoyage matinal de la piscine a été interrompu par la visite de Luis, l’Homme en charge, qui venait aux nouvelles. Cette fois, il était radieux et tout sourire de nous voir heureux dans notre chez-nous caribéen, parce que la dernière fois qu’on l’a vu, on quittait Cahuita et on avait un peu le moral dans les talons! On a revérifié avec lui au sujet du serpent dans l’entrée et il nous a surpris en soutenant qu’il s’agissait d’un terciopelo, fer de lance : le danger létal costaricien. Celui-là était un bébé et selon la personne ressource, plus dangereux que les adultes, le venin étant plus concentré. On a apprécié notre chance, encore une fois, et on s’est promis de bien ouvrir l’œil pour ne pas «croiser le fer»... La machette est quand même prête! Après le dîner, Marie-Claude est allée à Limon avec Sandra et Yvon pour faire les courses en vue de notre pique-nique sur la plage prévu pour demain. Puis, au réveil de la sieste, on s’est fait une fin de journée expresse : baignade, souper aux restants pour les enfants et dodo rapido. Parce qu’il y a dix ans, le 17 avril 1999, la rue Duquesne, à Montréal, fut témoin du premier baiser de ceux qui sont devenus les parents de la famille de tout-nus! En l’absence d’une gardienne, on a opté pour un souper tranquille à la maison : on s’est commandé du Relax, un des meilleurs restaurants de Cahuita. Il est tenu par Séraphino, un italien et sa femme Graciela, une mexicaine. Ils ont d’excellents plats au menu et en plus leurs ingrédients sont d’une fraîcheur et d’une qualité exceptionnelle. Finalement, ils offrent ce que peu de restaurants offrent ici : une constance dans leurs plats. Les plats goutent toujours la même chose. Ailleurs, c’est plus comme une grosse montagne russe. Toujours est-il qu’on a pris l’apéro tranquille et qu’à huit heures, Séraphino lui-même est venu nous porter nos plats, dans des vraies assiettes! On s’est régalé et on en a profité pour boire un Château Haut-Veyrac, Saint-Émilion, 1998 qu’on a ramené de France en 2002. Disons que même si Charles a trouvé que ça goûtait le vin, ça a fait changement des vins en tetrapak : Clos du Pirque (qui pourrait aussi bien s’appeler Clos de la Piquette) et Grosso (lui, son nom dit tout!). Évidemment, on a longuement palabré sur les dix dernières années, et on a terminé en entrevoyant avec assez de bonheur les dix prochaines… Qui aurait dit, il y a dix ans, qu’on fêterait un jour nos noces d’étain (même si on n’est pas marié!) au Costa Rica avec 4 enfants! Certainement pas nous mais comme la vie est bonne et douce, on espère qu’elle nous réservera autant de surprises, de projets et de plaisir pour l’avenir!

4 commentaires:

  1. Félicitations pour vos «noces» d'étain!
    J'ai eu une douce pensée pour vous deux, vendredi dernier, en repensant à ces premiers moments, il y a 10 ans, et à mon grand fils qui était revenu de Montréal en flottant dans les nuages, il lévitait, littéralement!

    Je vous souhaite dix autres belles, heureuses années, et bien plus encore! Prenez soin de votre bonheur et cultivez-le chaque jour : c'est un cadeau précieux que la vie vous fait! Un cadeau à partager, bien entendu, avec ces quatre petits marsoins aux yeux bleus qui ont changé votre vie et la nôtre!

    Allez, c'est pas du Pétrus (ni du chateau haut-saint-émilion...), mais je trinque à votre santé!
    mom

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  2. J avais propose de garder les enfants moi !!!!!
    bon anniversaire a vous deux ...
    les voisins du colibri

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  3. C'est-tu ben sec ton château... c'est bon des châteaux anyway.

    Bravo pour les 10 ans.

    J-M

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  4. J'ai les larmes aux yeux!
    Bravo les amis c'est vraiment inspirant, que la fête continue!

    Anaïs
    xx

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