jeudi 30 avril 2009
Les joies de l'eau !
mardi 28 avril 2009
Un dimanche à la plage
Jour 103 – 26 Avril
Tout s’annonçait pour être un charmant petit dimanche matin tranquille en famille quand les voisins d’en face sont débarqués en formation complète. Leur visite a fait bien plaisir aux enfants et on a profité de l’occasion pour partager un petit café. Comme ils étaient en route vers la plage, on en a profité pour s’inviter et leur téter un lift.
La plage était splendide, la mer bien forte et on s’est trouvé une belle table qu’on a placé à l’ombre et nous avons ensuite apprécié les joies de la vie en famille… nombreuse! Après la baignade, Yvon s’est improvisé contremaître des trous en enterrant les enfants pour leur grand plaisir, sauf Colin qui, tout compte fait, ne trouvait pas ça amusant.
Comme l’heure du diner est arrivée sans qu’on s’en aperçoive, on a vite retraité à Cahuita pour profiter du rice and beans dominical. Tout le monde a bien mangé, même Léo, le perroquet de nos amis qui a rappliqué, ventre à terre, quand on s’est mis à table. Les enfants en ont profité pour cueillir des pommes d'eau et se régaler ! Notre visite s’est terminée par une autre baignade, dans la piscine celle-là, histoire de se rafraîchir avant la sieste.
À la maison, madame Blancheville a raccommodé les courroies de la chaise de Romane qui en prend pour son rhume pour son quatrième enfant. Puis, en bonne ménagère, elle s’est payé une lessive de blanc à la tico avec du savon bleu en barre. Le truc est répandu ici : il s’agit de frotter les vêtements avec ledit savon bleu et de les laisser ensuite macérer une journée à l’intérieur d’un sac poubelle noir abandonné négligemment au soleil. On verra bien le résultat, miss Propre fera son compte-rendu une fois l’expérience terminée.
Les parents hyperactifs ont terminé la journée en tentant de digérer leur diner en frottant la piscine, au complet! Comme des banlieusards émotifs, ils ont frotté toutes les tuiles, le fond, le ciment, alouette! La piscine est maintenant brouillée, mais demain, après décantation, et avec l’ajout d’un joli petit produit magique, on devrait retrouver de l’eau assez cristalline pour s’en enorgueillir. Une belle petite famille de proprets!
lundi 27 avril 2009
Un autre beau samedi à Cahuita !
Il était à peine 7h quand Marie-Claude a réveillé, d’un coup de coude bien senti, son amoureux en lui soulignant l’heure qu’il était. Charles de répondre « ouain, pis? » et la mère de famille d’ajouter, avec un joli sourire dans la voie, que c’était samedi matin, matin de soccer à 8h pour Julot patate! Une heure plus tard on était, les trois boys, assis dans le taxi de Gérald. En arrivant sur place, à 8h15, on a du attendre un bon quinze minutes pour qu’un super dude avec un taille-bordure finisse de tondre le terrain de soccer. L’activité a donc débuté en
Le morpho peleides bleu
Jour 101 – 24 Avril
Pour la première fois, Marie-Claude a aperçu un papillon bleu du balcon de la maison. Il n’en fallait pas plus pour qu’elle abandonne son café, la biloutte dans sa chaise, et le reste de la famille qui déjeunait pour se précipiter et tenter de suivre le Morpho. Même maladie que pour les singes! Armée de son appareil photo (et de sa patience…) elle a tenté à de l’immortaliser durant sa course. Bien qu’il soit de bonne taille (entre 9 et 12 cm) il se pose rarement. On croise souvent son cousin, le Morpho peleides brun, mais le bleu est drôlement plus spectaculaire. Il a passé l’avant midi aux alentours. On le voyait de temps en temps, il partait dans la jungle,
revenait, repartait vers la finca. Chaque apparition était suivi d’un cri de Marie-Claude qui devait s’entendre jusqu’à perpette-les-oies : « mon papillon bleu! » Et elle repartait à sa poursuite. Finalement, on l’a sur pellicule (même si c’est un appareil numérique, ça fait plus photographe de dire pellicule!). Il est flou, vraiment perdu dans le paysage et il faut jouer à Où est Charlie pour le voir, mais on l’a ! La belle photo, elle, c’est de la triche : elle vient d’Internet… Marie-Claude va probablement l’agrandir, la faire imprimer, la coller dans sa fenêtre de bureau le 19 mai au matin et se faire croire que le Morpho virevolte entre les buildings
au coin de Peel et Sainte-Catherine… Pour compléter la photo, Marie-Claude a acheté un CD de musique local : symphonie de grenouilles, singes hurleurs sous la pluie, bord de la mer et foret dans les nuages, pour ne pas être trop dépaysée au retour. Bonne chance quand même!
En plus du papillon, il y avait une multitude d’oiseaux qui vaquaient à leurs occupations et les singes hurleurs étaient de retour au poste dans les arbres derrière la maison. On ne se tanne pas de les entendre et on aimerait tellement pouvoir les comprendre. Ils se marrent sûrement en regardant la famille de tout nu qui vit sur le bord du lac bleu et carré; eux sont des singes anthropologues et nous leurs sujets! Sait-on jamais…
En après-midi, l’animalière en chef est allée faire des courses à Cahuita en vélo question d’abreuver nos petits veaux, d’acheter de la crème solaire et quelques petits truc pour le souper de ce soir. Nos amis du Colibri Rouge sont venus partager la Maquarella qu’on avait acheté d’un de leur client avant-hier. Comme elle ne rentrait pas dans le four, on l’a fait en papillote sur le BBQ et c’était succulent. On a nourri 4 adultes, 7 enfants et il en restait pour un repas… Yvon nous a choyés de ses divins éclairs aux chocolats et la Impérial nous a accompagné toute la soirée! Les enfants ont joué, joué, joué et se sont couchés exténués.
dimanche 26 avril 2009
100e jours !!!!
Le ciel de Cahuita pleure la défaite des Canadiens...
Jour 99 – 22 Avril
Ce fut un réveil comme tant de réveils l’ont été lors de notre premier séjour ici. Il pleut encore un peu mais pas autant que pendant la nuit. La piscine et le jacuzzi débordent, l’eau ruisselle partout sur le terrain autour de la maison, bref c’est encore une fois la fête à la grenouille. Seulement maintenant, on apprécie le tout et on se trouve chanceux d’avoir une petite journée peinarde sans soleil. La pluie ça calme. C’est apaisant. Alors on passe du mode pura vida au mode ultra pura vida… Le bruit des gouttes d’eau qui tombent sur le toit de tôle, c’est comme un massage pour l’âme ! Et parfois les averses sont tellement intenses qu’on entend même plus les enfants chigner ! Comme nous avons établis qu’une des choses que l’on apprécie particulièrement de la côte caraïbe est le
climat tropical humide, il nous faut donc apprécier la météo qui vient avec et qui, au demeurant, verdit tout sur son passage. À notre arrivée il y a deux semaines, le gazon était sec et au ras du sol, la terre craquelée et tout semblait chercher de l’eau. Maintenant, la nature semble suivre un rythme plus normal, abreuvée par de jolies pluies sporadiques.
On a donc brièvement joué dans l’eau de pluie. Nos grands classiques : piscine, frottage, lavage, etc. Les enfants n’étaient pas trop intéressés à jouer dehors parce qu’ils ont retrouvés leur Passe-Partout tant aimé. Depuis plus d’un mois, on n’a pas eu de journée de pluie qui aurait justifié l’écoute des DVD. Ils se sont donc joyeusement empilés devant la télévision et se sont laissé remplir la tête par l’émission phare de nos jeunesses.
Sandra et Marion sont venues nous faire un coucou et prendre un café. L’enseignante de Marion est malade pour toute la semaine et comme il n’y a pas de remplaçantes au Costa Rica, ben les enfants ont congés. Ça a fait bien plaisir à Jules qui retrouve en Marion le gène du premier de famille, de la raison et des grands…
Pour dîner on s’est éclatés en mangeant une soupe de poisson avec des morceaux de corvineta fraîche dans un bouillon aux langoustes! C’était tellement bon qu’on n’a pas eu besoin d’Imperial pour agrémenter le tout. Les enfants ont en plus redécouvert les biscuits ritz et leurs succédanés locaux.
Puis, à la sieste, Charles est parti à Cahuita en mission top priorité : deux caisses de bière, du gin, du tonic et des chips de plantain. Une chance que le camion de légumes est passé lundi parce qu’on aurait l’air de ne rien manger de nutritif. Ah, nos soirées et nos apéros seront chantants et festifs; c’est déjà ça de prit.
jeudi 23 avril 2009
La petite vie...
mercredi 22 avril 2009
Dix ans...ça se fête au moins deux fois !
Jour 97 – 20 Avril
Le réveil fut pénible, à l’image de la nuit mouvementée. Marine s’est réveillée, ce qui nous a semblé comme, deux-cent-soixante-quinze fois pour des raisons aussi farfelues que fallacieuses. Puis, entre quatre et cinq heure du matin, les chiens nous ont fait un concert alarmant et soutenu. Puis, on a entendu un coup de feu et les chiens se sont tus. Comme on était loin d’être rassurés, Charles s’est levé et a joué au brave occupant des lieux… en tremblant dans son T-shirt. La tournée a révélé que les chiens étaient de bonne humeur et avait retrouvé le sommeil et rien ne semblait s’être produit. On s’est donc rendormi, à demi,
seulement pour être réveillé moins d’une heure plus tard par Roman, le jardinier, qui chargeait un camion de bananes… Mettons qu’à 8h30, quand on s’est levé pour vrai, il n’y avait pas juste le gin tonic de la veille qui nous fripait le corps et l’humeur…
Les enfants étaient sur les dents autant que nous, et il a même fallu faire faire une sieste à madame Sunshine Marine qui ne se pouvait plus d’exister parce qu’elle était réveillée depuis 5h. On était pleinement occupé à se refaire une santé quand Ruth est arrivée. On a pris un petit café avec elle et elle nous a proposé de garder les enfants, ce soir, pour nous permettre d’aller manger au resto pour nos dix ans : quelle aubaine!
Puis, à notre grand bonheur, on a revu le camion de verduras. Charles a donc dévalisé le stock de fruits et de légumes pour regarnir le frigo. Comme il ne faut rien faire trop brusquement ici, avec Yvon qui était aussi au camion, on a fait une pause imperial post-camion de verduras et pré-dîner.
Après un bel exercice familial de ménage, les enfants sont allés à une sieste hâtive, vu leur état global. Puis on leur a refait le coup de la soirée expresse pour nous dégager tôt.
Nous avons opté pour le Kelly Creek, à Cahuita, un restaurant tenu par une française et son mari espagnol. Leur spécialité est une paella dont on a entendu beaucoup de bien mais qu’il nous aurait fallu commander en réservant. Donc, outre une sangria authentique, on s’est régalé de jambon séché et de chorizo qui nous manquaient cruellement, comme toute la charcuterie d’ailleurs, et de langostas, homard local sans pinces et de langostinas, sorte de crevettes ultra-géantes. On a fini le tout avec un gâteau au chocolat garni de bananes recouvert de chocolat fondant…puis on a roulé jusque chez René qui nous attendait en dormant sur le pas de sa porte.
mardi 21 avril 2009
Rice and beans, la reprise !
lundi 20 avril 2009
Pique-nique à la plage
Jour 95 – 18 Avril
Samedi matin, matin de soccer! Avec les événements d’hier soir, on avait oublié d’appeler un taxi pour ce matin. Charles a donc appelé le sympathique Gérald, un gars assez jeune, qui a vécu quelques mois à Ottawa (il parle anglais) et dont la maison a brûlée pendant que nous étions sur le pacifique. Tout sympathique qu’il soit, il est presque toujours amorphe, un peu lent et conséquemment rarement à l’heure. Mais là, ce matin, il était en feu! De bonne humeur au téléphone, il était dans l’entrée deux minutes plus tard, il a roulé
comme une bombe : on a bien rit du changement! Charles, Jules et Colin sont quand même arrivés sains et saufs…
En arrivant au soccer, vers 9h10, il y avait foule et les activités étaient bien entamées. Pour cause, avec le soleil, la pratique a maintenant lieue de 8h à 10h. Qu’importe, Jules avec ses nouveaux crampons s’est donné à fond et après une heure il était aussi rouge que fatigué.
On est allé marcher au village, pour apprécier le calme, la quiétude et toute la particularité de Cahuita. Ce fut délicieux et apaisant. Une fois refroidi et désaltéré, on a repris le taxi de Gérald jusque dans le Parque National où nous attendait le reste de la famille et nos amis du Colibri rouge pour le pique-nique sur la plage.
Ce fut un grand moment. Attablé sur la plage, à l’ombre des arbres, avec un beau feu de bois de grève pour BBQ, on a ri et regardé nos progénitures s’inventer du plaisir au rythme des vagues, assez fortes merci, qui déferlaient. Marie-Claude s’est d’ailleurs fait renverser puis trainer par une violente déferlante. Elle en a perdu ses lunettes fumées et pris conscience du danger omniprésent de la mer. Vers trois heures, on est rentré à la maison pour se dessabler un peu, se baigner dans notre soupière bleue et profiter des bienfaits réparateurs de la sieste familiale.
Après la piscine en guise d’apéro, on a poursuivi la quête d’élimination de nos restants qui inondent le frigo. Peine perdu, même si on s’est régalés, il faudra nous y remettre… On a quand même constaté que notre cuisine est encore meilleure que bien des restos !
Déjà dix ans !
dimanche 19 avril 2009
Saveurs locale
Jour 93 – 16 Avril
Rien de neuf à signaler. Une journée comme toutes celles qu’individuellement sombreront dans l’oubli mais qui, collectivement formeront le plus beau souvenir de voyage : la vie familiale simple et authentique dans un décors à faire rêver.
En quête d’une activité, on a fait le tour des arbres fruitiers pour constater que la folie des arazas est terminée. Il y a bien quelques mandarines, tout en haut de l’arbre, mais ça va prendre le long manche avec une lame au bout si on veut obtenir quoi que ce soit! Les citrons-mandarines sont en pleine expansion, les branches sont gorgées de fruits encore petits, mais qui, à cette étape, goûte d’avantage la lime que le citron. Le carambolier est quant à lui, sur le bord d’exploser. Ses branches sont chargées de fruits nouveaux et presque prêts; il y en a tellement, que c’en est presqu’inquiétant. Et dire que chez nous, ce fruit ne sert qu’à décorer… C’est donc par plaisir et par nécessité qu’on a retrouvé le « jus de talambôllles » après la sieste. Côté bananes, Romane est en dépression, parce qu’on est tous victimes d’une mauvaise planification et on attend impatiemment que nos trois régimes mûrissent. On se concentre donc sur les papayes que nous avons redécouvertes ici. Encore une fois, rien à voir avec celles qu’on retrouve dans les
fruiteries; elles sont dures, savoureuse et leur couleur est éblouissante. Un délice.