mardi 5 mai 2009

Trois familles, deux apéros, une rencontre !

Jour 110 – 3 mai


Aujourd’hui nous avons, enfin, fait la rencontre d’une famille française qui se sont installés à Puerto Viejo il y a 4 mois. Ils avaient laissé un message sur notre blogue quelques jours après notre arrivée sur le Pacifique. Ils ont deux charmants enfants, Emma, 7 ans et Thomas, presque 4 ans. Ils ont tout balancés pour la pura vida caribéenne. Nicolas travaillait dans une banque et Stéphanie était éducatrice spécialisée. Trop. Trop de stress, trop de consommation, trop de cette vie qui va trop vite. Qui ne rêve pas d’avoir du temps pour consommer chaque jour le bonheur d’être en couple, d’avoir des enfants, d’admirer la vie dans ses plus incroyables déclinaisons. Ralentir avant de se faire gruger par se qui nous pousse à gagner davantage. Bien voilà, entre le rêve et la réalité, il faut faire le saut. Et eux ils l’ont fait. Un choix qu’ils assument complètement même si leur installation ici est parfois parsemer d’embûches. La faune, la mer, la Jungle, la flore. Tout ici porte à ralentir et à contempler. Ce fut une rencontre des plus agréables. Nous étions un peu fébriles, comme le matin d’une blind date, mais tout a coulé de source. Les voyages sont propices aux nouvelles rencontres et c’est toujours fascinant de constater qu’elles sont en générales plus heureuses que malheureuses! On a pu partager nos expériences costariciennes et les enfants ont eu beaucoup de plaisir à jouer ensembles. Nos voisins français du Colibri rouge nous ont rejoints avec leurs enfants pour l’apéro. Et oui, l’apéro commence tôt ici! Mais comme nos voisins sont quand même un peu sérieux, ils ont tout de même un commerce à tenir, et ne peuvent toujours être absents, nous avons finalement tous traversés la rue après la baignade pour se faire un diner improvisé. Si on fait abstraction de la biloutte, qui est davantage une excroissance de ses parents, les huit autres enfants ses sont amusés comme s’ils se connaissaient depuis toujours. C’était génial de les voir. Les plus grands aidaient les plus petits dans la piscine et pour la chasse au trésor. Les plus petits, eux, étaient bien contents d’avoir toute l’attention que leur parents respectifs, trop occuper à picoler et à discuter, ne leur fournissaient pas. Même Léo, le perroquet de service, s’est mis de la partie bien qu’il ne semblait pas apprécier son nouveau perchoir! Les parents eux, ont partagé de bons moments, si bien qu’au moment de se quitter c’était déjà l’heure de l’autre apéro!

Nous espérons pouvoir revoir nos nouveaux amis avant notre départ, puisque nous, nous n’avons pas encore fait le grand saut dans la pura vida définitive. Bien sûr, on les envi un peu (beaucoup) et honnêtement, on ne sait pas vraiment qu’est-ce qui nous retient. Un fond inassouvi de carriériste peut-être? Un trop grand réalisme? L’éducation des enfants ? La peur de ne pas trouver LA façon de faire vivre notre famille? Allez savoir. Peut-être que la réponse nous rattrapera à notre retour : qui sait? Pour l’instant, on voit beaucoup de pancarte se vende, mais on n’a pas encore fait d’offre!

5 commentaires:

  1. Moi je dis que vous voulez revenir parce que Charles s'ennuirait trop des lundis soir à manger un poulet à la mode du sud! ;-)

    Seb

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  2. Moi je confirme ils ont vraiment pas envie de repartir .......
    les francais du colibri rouge

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  3. Probablement que comme vous, nous n'auront pas envie de revenir ... Nous voudrons tout simplement vivre la Pura vida !!

    La famille qui partiront comme vous chez Ruth l'hiver prochain...Geneviève et Vincent

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  4. "Ça n'vaut pas la peine, de laisser ceux qu'on aime, pour aller faire tourner des ballons sur son nez, ça fait rire les enfants, ça dure jamais longtemps, ça fait plus rire personne, quand les enfants sont grands". La "Pura Vida" c'est comme la liberté c'est dans la tête que ça se passe, suffit juste de s'autoprogrammer. Aller bon retour, on a hâte de vous revoir.

    eXrXiXc

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  5. Beaucoup des Québécois-es qui ont cédé au chant des syrènes du Sud ont fini par trouver le soleil trop chaud, se lasser de l'été perpétuel et de la chaleur, s'ennuyer du changement des saisons, du petit vert tendre du joli mois de mai et même de la neige!

    Comme disait Doris Lussier, le bonheur est un ajustement de l'être aux conditions du présent doublé d'un regard positif sur l'avenir.

    Ça se transporte n'importe où et, comme dit Éric, c'est beaucoup dans la tête que ça se passe. J'ajouterais, dans le coeur aussi!

    On sera là pour vous consoler et vous réconforter au retour et notre joie sera sans doute contagieuse!
    bises,
    armande

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