Enfin un petit matin tranquille. Après une série de journées bien remplies par nos « obligations touristiques », il fait bon apprécier une petite matinée paisible à la maison. En plus, la météo est incertaine donc on hésite nous aussi sur l’organisation de notre journée. Un peu avant midi, on eu droit à une belle éclaircie et on en a profité pour dîner en vitesse et quitter pour Cahuita avec notre fidèle René. On voulait aller au Ranario, l’équivalent pour les grenouilles de la volière de papillons, mais on s’est malheureusement butté à une porte bien close avec un joli bulldog de l’autre côté!
On a donc fait des courses pour ramener des petits souvenirs de notre Cahuita chérie et on s’est promené pour bien enregistrer le rythme caribéen dans nos systèmes, histoire d’essayer de le distribuer une fois chez nous! Une fois terminé, on est allé attendre René, chez lui, en se berçant sur le perron. Après une bonne demi-heure, son fils est venu nous dire que le bonhomme dormait… pura vida! C’est donc son charmant fiston au nom imprononçable, un autre, c’est monnaie courante ici, qui est venu nous reconduire chez-nous.
On s’est ensuite refait un petit apéro au colibri rouge parce que le maître distilleur Crasnier (Yvon) a sorti un super apéro fait il y a un an avec des fruits de nancy, un arbre qui pousse dans le fond de la cours et dont il ne savait quoi faire avec les fruits. Après 7 ou 8 pichets d’apéro, on est rentré en titubant pour essayer de faire un souper comme dans les familles normales! Une fois les enfants couchés, Charles a fait une sieste, question de se refaire un peu, et vers 22h30 il est allé rejoindre Yvon pour une excursion nocturne aux tortues dans le parc national. Nous sommes en pleine période de ponte et cette activité est sous haute surveillance par des équipes de bénévoles qui ont bien à cœur la survie de l’espèce. Donc pas de lampe de poche, pas d’appareil photo et surtout pas touc
he aux œufs de tortues!
La lune était quasiment pleine et la randonnée en vélo dans le parc fut un vrai délice. Loin d’être inquiétante, la jungle, la nuit, ressemble plus à un monstre endormi. On a laissé les vélos au bout du chemin, on s’est déchaussé et on a marché au moins deux heures sur la plage au clair de lune. On n’a malheureusement pas croisé de tortue, mais on a vu une trace fraîche qui venait vraisemblablement d’être faite. On est donc rentré vers 2h du matin en appréciant le clair de lune et toute la magie de la nuit tropicale.
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