Jour 117 – 10 mai
On s’est levé tôt (oui, oui, avant 7h) pour être prêt à partir pour Limon avec René à 8h. Le soleil est au rendez-vous et notre randonnée devrait être somptueuse. Le voyage vers Limon a été agrémenté par une séance de pot-de-vin à des policiers qui voulait arrondir leur week-end, et en arrivant au quai d’embarquement, la grisaille s’est mise de la partie.
Le Costa Rica, comme on sait, comporte un grand nombre de parc nationaux et d’aires protégées. Un de ces parcs, prisé et reconnu, est le parc de Totugero. Il est situé à l’extrémité nord de la côte atlantique et est constitué d’une série d’îles entrecoupées de canaux qui renferme une étonnante biodiversité. C’est comme les îles de Sorel sans la giblote mais avec des palmiers. Ce paradis est situé 90 kilomètres au nord de Puerto Limon et on y accède uniquement par bateaux à partir de cette ville. Plusieurs capitaines offrent leurs services pour visiter le parc ou seulement les canaux qui y mènent qui sont, quant à eux, une réserve protégée. Nous avons donc acheté nos cinq heures de bateau dans les canaux d’un guide que Sandra nous a recommandé.
Carlos, que nous avons, à tort, appelé Manuel pendant tout le trajet, s’est avéré un guide attentionné et compréhensif. Nos enfants n’étaient pas au meilleur de leur forme et cinq heures restreints dans un bateau n’ont pas amélioré notre santé familiale!
Qu’importe, on a pu admirer une multitude d’oiseaux, des singes qui jouaient aux casse-cou en se lançant en bas d’un arbre, des iguanes et des crocodiles énormes! La météo, sans être au beau fixe, n’était pas assez mauvaise pour nous empêcher d’apprécier un joli tour de bateau dans les canaux. Carlos nous a même pêché des petites crevettes et emmené dans un autre canal afin que Marie-Claude puisse voir un toucan. Ce n’était qu’un petit toucancillo, mais au moins, on en aura vu un !!On pourrait même affirmer que le soleil de plomb aurait été dur à supporter avec nos marsouins excités.
En débarquant du bateau, Carlos nous a reconduits au centre-ville de Limon pour qu’on prenne l’autobus pour rentrer chez nous. On en a profité pour faire des courses et se balader dans les rues désertes de la capitale régionale. On est débarqué de l’autobus en face du colibri rouge et, après les avoir demandés toute la journée, les enfants ont finalement pu revoir leurs amies chéries. On aurait du les y laisser et faire la croisière en amoureux, à part Yvon et Sandra, tout le monde s’en serait porter mieux!
Oh!déjà...! le temps passe vite !? Bon retour ! Je pense à vous !
RépondreSupprimerCe n'est pas la fin du blog hein ?! Vous nous tiendrez au courant ! bye bye gros bisous
Marie
Un grand grand merci pour le merveilleux partage de vos aventures quotidiennes dans ce carnet qui restera plein de souvenirs merveilleux!
RépondreSupprimerVous nous avez permis de vous suivre jour après jour et de vous sentir proches, malgré la distance. Et aussi de savourer un peu de la pura vida ... sans Imperial, mais quand même!!! Sans compter la faune, la flore, les insectes, etc!!! Que de découvertes!
Bon retour chez nous! On essaiera de vous aider à atterrir en douceur malgré la douleur de vous arracher à ce paradis!
bisous,
armande