Jour 115 – 8 mai
Nicolas et Stéphanie, nos nouveaux amis de Puerto viejo, nous ont invités chez-eux pour faire un pique nique sur la plage. On est donc parti, encore un fois à bord du rutilant Hyundai Starex de René, en direction sud. On est arrêté au El colono (réno-dépôt local) de Hone Creek pour s’acheter l’ultime souvenir du Costa Rica : une machette! On a bien ri, parce que la boîte de céréales la moins cher, ici, coûte 1800 colons mais une machette de 30 pouces de long en coûte 1700! L’étui en cuir pour ranger l’engin, quant à lui, coûte 5000 colons!!! Il y a de ces disparités qu’on s’explique difficilement. On a ensuite fait un petit arrêt à la ferme d’iguanes qu’on a visité il y deux jours pour racheter des maracas fait par des locaux (es chiens avaient
mangé celles de Jules et Marine) puis on a filé rejoindre nos amis.
Ils habitent un peu en dehors de puerto viejo, dans un joli coin où la jungle est encore bien présente. On voit la mer tout proche et leur maison est, comme eux d’ailleurs, sympathique et accueillante. On est allé visiter leur voisine qui vit dans une maison-atelier, elle fait des lampes en terre-cuite, au milieu d’une multitude d’animaux de toute sorte. Canards, poules, oies, chiens, chats, tortues et alligators se côtoient gaiement dans un sympathique bordel. Colin a bien aimé les tortues et l’oie qui n’avait de cesse de « japper » à tue-tête.
On s’est ensuite fait un ravissant pique-nique sur la plage dans toute l’insouciance et la simplicité qui caractérise la vie ici. On a mangé, on s’est baigné et on a apprécié la pura vida sur la plage. Les enfants ont joués comme des enfants au bord de l’eau et, vers 16h, quand les puces de sable sont sorties, on a sonné la retraite des troupes. Une fois l’opération désablage, au boyau d’arrosage, des 6 enfants et des quatre parents terminée, on a pris un petit apéro avant d’aller prendre l’autobus pour rentrer chez-nous.
Ça faisait un bon dix minutes qu’on attendait l’autobus et qu’on peinait à contrôler les enfants qui ramassaient les déchets qui trainaient pour mieux les lécher quand, au détour de la route, est surgi l’autobus de Marvin, un chauffeur de taxi de Cahuita que nous connaissons. Il s’est arrêté et nous a offert de nous reconduire chez nous. On a fait un trajet rigolo en jasant avec lui et Colin, trop fatigué, n’a pas vu le premier kilomètre de route.
Ce fut un de nos soupers classiques du Costa Rica, pâtes aux fruits de mer crème-vin blanc, qu’on a avalé en vitesse avant de mettre les enfants au lit. Notre horaire des derniers jours ayant été ce qu’il a été, ils n’ont pas fait de sieste et leur humeur commence à prendre une teinte désagréable. En rajoutant la fébrilité du départ et les appréhensions familiales face à la reprise de notre vie montréalaise, on peut dire qu’on commence déjà à sentir que les choses changent. Quand même pas assez pour se priver d’imperial….
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