mardi 12 mai 2009

Les préparatifs du départ...

Jour 118 - 11 mai

On s’est fait réveiller à deux heures cette nuit par un coup de tonnerre épouvantable : assourdissant! C’était comme la fin du monde. Évidemment que les enfants se sont levés en hurlant si fort qu’on ne sait pas de quoi on a eu le plus peur! Après les avoir calmé, on s’est tous rendormi vite sauf Romane qui n’a pas bronchée; elle est en voie de croire que la pura vida est la seule façon de vivre! D’ailleurs, elle commence à être un peu moins farouche envers les autres individus qui peuplent la planète : René, Océanne et même Sandra peuvent la prendre dix secondes avant qu’elle hurle! Ça tombe bien parce qu’elle commence officiellement aujourd’hui la garderie. On espère que le groupe des soleils est content de le savoir et qu’ils se préparent à accueillir notre Biloutte pura vida mardi prochain! Pour une des rares fois depuis quatre mois (Charles prétend que c’est la première) tout le monde dormait à poings fermés ce matin à sept heure quand Theresa, notre femme de ménage d’un jour, est arrivée. Y’a de ces fatalités telles, que Murphy a du se retourner dans sa tombe… On s’est donc levés et avons, à contrecœur faut-il le préciser, entamer notre journée de ramassage et de paquetage. Au moins, à 11h30, la maison était propre et, par respect pour elle, on taira le montant du salaire de la merveilleuse Theresa. Mais comme parents on se questionne sérieusement sur les raisons qui nous ont motivées à faire le ménage pendant quatre mois… Au moment où tout commençait à devenir chargé d’émotions, juste avant le oumpf qui nous fait passer de ramassage à empaquetage, les voisins, salvateurs devant l’éternel, sont arrivés! On a donc pris un apéro parce qu’on était prêt à inventer un endroit dans le monde où il était 16h tellement on travaillait contre nos émotions. Quelques Imperial plus tard, on avait dissipé un peu du moton qui nous serrait la gorge et on a décidé de tout laisser là pour aller manger chez Boca chica. Les enfants se sont vraiment amusés dans la piscine (comme s’ils n’en avaient pas une à la maison!) et nous on a commencés, avec plus d’imperial, à débriefer notre voyage pour mieux comprendre. Théorie du jour con imperial : Ici, les gens sont heureux et apprécient ce qu’ils ont au lieu d’envier ce qu’ils n’ont pas. Comme si un régime de bananes suffisait à être fier de soi et de son pays. Une simplicité candide et contagieuse agrémentée ad nauseam du « pura vida! » de service. N’empêche que cette expression, aussi bénigne soit-elle, sert quand même de toile de fond à l’humeur générale. Pendant que chez-nous on se demande s’il va faire beau et si le canadien va faire les séries, ici on distille, à tort ou à raison, que la vie est simple et facile. Les locaux n’ont pas envie d’être ailleurs et les immigrants sont ici par choix; ce qui fait que tout le monde est content! La théorie s’arrête là parce qu’en revenant de dîner, on n’avait plus de bière! Charles est donc allé faire des adieux timides à Cahuita pour en acheter d’autre et compléter les courses pour le voyage qui commence demain matin à 11h00. Après la sieste, on s’est dirigés de l’autre côté de la route pour l’ultime apéro en sol caribéen. Les enfants ont eu droit à des cadeaux et nous, on a reçu la bouteille d’apéro au nancy, on va pouvoir se pacter en pensant aux voisins! Après nos adieux, tatas et bisous, on est revenu se faire des langostas à la maison et profiter de notre dernière soirée chez-nous. Ruth est venue prendre un verre et faire les comptes avant notre départ et on a apprécié notre dernière nuit de voyage, toujours sous l’orage torrentiel parsemé de grondements de tonnerre très puissants.

2 commentaires:

  1. yo yo je crois que le fruit se nomme plutot NANCE

    comme sur cette image!
    http://farm3.static.flickr.com/2054/2184714478_480288fa2c.jpg?v=0

    bon retour!

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  2. Bon retour!
    C'était passionnant de vous lire!
    Pascale

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