Jour 1 – 14 janvier 2009
Après une course folle pour terminer les derniers préparatifs (du voyage et de la maison pour l’arrivée de nos locataires durant notre séjour) nous avons dormi 1h30 avant de se relever vers 3h00 pour terminer le lavage, lever les enfants et quitter la maison en taxi pour l’aéroport. La température de près de -20 degrés ne fait que nous rassurer sur la décision que nous avons pris de quitter l’hiver pour quelques mois. Et c’est avec grand plaisir et sans aucun pincement au cœur, qu’arrivés à l’aéroport, nous avons rangés les tuques, mitaines et foulards. Puis, les boys ont quittés pour leur embarquement.
Le voyage des Boys
Premier vol : Montréal - Washington, Dulles, sur air Canada.
Embarquement vraiment relax, à 5h00 du matin, j’espère! Les enfants, dont Colin en poussette m’ont évité une file gigantesque avant la douane américaine. On est passé avec les pilotes et les agents de bord. Le régional jet de bombardier était vide et Colin-le-terrible ne dérangeait donc pas grand monde en jouant avec la tablette du siège de devant et en jouant à donner des coups de pieds dans le siège devant et derrière. Les concepts d’attacher sa ceinture et de rester assis pendant le décollage et l’atterrissage sont plutôt flous pour la petite terreur blonde. Arrivés à Washington, une chance que Jules a pensé à reprendre la poussette parce que sinon nous l’aurions oublié.
Deuxième vol : Washington – Charlotte, NC, sur USairways
Même type d’avion, mais bondé cette fois. La dame assise devant Jules et Colin semblait avoir un peu peur de l’avions mais surtout en avoir assez de piochons inc. Qui s’en donnaient à cœur joie dans le dos de son siège. L’avions est parti en retard et les vents ont rallongés le trajet, ce qui fait qu’après avoir récupéré un sac et la poussette sur le tarmac, nous avons traversé (une chance pas au complet) l’aéroport en courant comme des fous pour ne pas rater notre vol vers San Jose.
Troisième vol : Charlotte – San Jose
Mission réussie, nous étions dans les derniers à embarquer dans le Boeing 757 (2 rangées de trois bancs). Malheureusement, nos sièges étaient dans la même rangée, mais deux d’un côté, un au centre et l’autre au hublot, et le troisième de l’autre, au centre. Les garçons voulaient s’asseoir ensemble, mais le gars à côté d’eux, sur le bord de l’allée, ne voulait pas me laisser sa place prétextant qu’il ne rentrait pas dans le siège du milieu à cause de sa taille, il devait mesurer un pouce et demi de plus que moi… Le gars de l’autre bord de l’allée quant à lui, se réclamait d’un mauvais genou et ne pouvait donc pas, lui non plus changer de place! J’ai donc dis au premier que c’était lui le pire dans tout ça, parce qu’il ne savait pas ce qui l’attendait. Suffisant comme deux, il me répondit qu’il avait des enfants et que ça allait bien se passer. Après 15 minutes, il n’en revenait tout simplement pas de Colin qui s’en donnait toujours à cœur joie sur le siège devant lui et qui en plus, se tenait debout sur le banc pendant l’ascension. Je suis convaincu que le gars était bien fier de se confirmer dans son choix de donner du ritalin à ses enfants à lui… Une fois l’ascension terminée, je me suis assis avec les boys, nous avons mangé et fait une sieste pour presque tout le reste du trajet. Avant la descente et l’atterrissage, un agent de bord m’a averti que je devrais retourner à ma place pour le reste du vol. Une chose menant à une autre, je ne l’ai pas fait et en sortant de l’avion, il s’est excusé de l’attitude des deux gars qui ne voulaient pas changer de place et m’a félicité pour le comportement de Jules et Colin. C’était quand même un petit velours agréable… En sortant de l’aéroport, la section des arrivées est dans la rue, j’avais promis une crème glacée au boys et je venais tout juste de leur donner quand une petite rousse tanante est venue me gosser pour en avoir une elle aussi! La famille était donc réunie naturellement, en quelques minutes.
Premier vol : Montréal - Toronto, sur air Canada
On quitte les gars pour se diriger vers les vols internationaux. Gros café pour maman en manque de sommeil, jus d’orange pour Marine et un peu de lait de maman pour Romane. Embarquement ! Une première gomme pour Marine. Chose promise, chose dû ! Après le décollage, le vol pour Toronto fut un peu pénible puisque Marine « fucking four » Saint-Jean épuisait le peu de ressource qui me restait… Comme Colin, le concept de rester assise et de ne pas piocher dans le siège d’en avant est assez inexistant. Sans compter l’éternelle question : Maman, c’est quand que l’avion va aplatir? Breath in, breath out. Atterrissage : une deuxième gomme pour Marine. Y parait que ça aide pour le mal d’oreille ! N’importe quoi pour acheter la paix ! Arrivé à Toronto, nous avons malheureusement croisé une aire de jeu pour enfants au début de notre périple pour notre prochain vol. Yé, des tapis roulants. Quelle belle diversion ! Pour un instant seulement puisque rendu à la porte d’embarquement de notre vol il n’y avait pas d’aire de jeu… J’ai bien essayé les crudités et les petits fruits coupés en morceau avec amour à 2h du matin, mais sans grand succès ! Heureusement qu’on avait les abricot séchés…
Deuxième vol : Toronto – San Jose, sur air Canada
Embarquement à 9h30, l’atterrissage est prévu pour 14h30. Ouf, vais-survivre ? 5 heures avec Romane assise sur moi… heureusement elle fait ça comme une grande championne. Et deux siestes plutôt qu’une. Et ma sieste aidant, j’ai pu retrouver ma patience avec Marine. Elle est tellement gentille quand elle n’a pas de pression ! La dame assise à côté de nous semble étonnée de la voir manger autant de légumes et de voir notre organisation de collation ! Vive le petit écran sur lequel elle peut défouler son trop plein de gérance…
Voilà, nous sommes arrivées à San José. C’est bien vrai et notre projet n’était pas qu’un rêve. On s’assoie pour compléter les formulaires de douane et d’immigration. J’avais bien essayé de les compléter dans l’avion, mais Romane était tombée dessus comme la misère sur le pauvre monde ne laissant que quelques morceaux des dits formulaires. Première belle constatation après la température, ici on aime les enfants, surtout si la maman à l’air monoparentale ! Exit les files d’attentes pour l’immigration, on passe dans la ligne des handicapés et après on s’occupe de vos bagages ! Les papas monoparentaux doivent aussi avoir le même traitement puisque quand j’ai demandé au douanier si le vol de US Air sur lequel se trouvait le reste de ma famille était arrivée, il m’a dit qu’il avait vu Charles, Jules et Colin. Marine était vraiment très excitée à l’idée de revoir ses frangins et moi de revoir mon amoureux ! Quel beau moment de retrouvailles !
Un officiel de l’aéroport nous a trouvé un taxi pour l’hôtel et 20 minutes plus tard, nous étions rendu au Posada del Museo. Après avoir déposé nos affaires, nous sommes ressortis marcher autour de l’hôtel et chercher un Soda (petit resto typique et familiale) pour y manger. Le quartier autour de l’hôtel avait un peu l’air du red light et la circulation automobile était spectaculaire. Nous faisions très attention pour ne pas se faire écraser en traversant, d’autant plus que les rues et les trottoirs ne sont pas du tout au même niveau! Dans le milieu de tout ce chaos, Jules demanda : ‘Mais maman, sont où tes singes pis tes perroquets? Nous sommes finalement revenus au café jouxtant l’hôtel pour y manger un arroz con pollo fort réparateur et une cerveza Imperial délicieuse! Nous nous sommes couchés, tous et toutes, violemment exténués.
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